Si la protection de la population est une priorité, en revanche les moyens ne sont pas encore mis en œuvre pour la compréhension du phénomène sismique.
Trois missionnaires dépêchés par le gouvernement arriveront à Mayotte ce vendredi 1er juin : Mme Mendy Bendougou de la Direction de la Prévention des Risques du Ministère de l’Ecologie, le Lieutenant-Colonel Olivier Galichet de la Direction de la Sécurité Civile du Ministère de l’Intérieur, et M. Bastien Colas ingénieur, sismologue, envoyé par le Bureau de Recherche Géologique et Minière. La durée de leur séjour sera d’une semaine. La mission des deux premiers sera de s’assurer qu’une organisation fiable et des moyens logistiques seront opérationnels en cas d’aggravation de la crise sismique. Le sismologue, lui, essaiera d’apporter des réponses aux nombreuses questions que se posent les habitants de Mayotte.
C’est sur ce dernier point qu’il ne faudrait pas nourrir trop d’espoirs. On ne connait pas l’origine de ces séismes : sont-ils volcaniques ? C'est-à-dire provoqués par une poussée magmatique sous la croûte terrestre… Ou sont-ils tectoniques ? Un mouvement entrainant un déchirement sur le plancher océanique. Depuis le début de l’essaim de séismes, les épicentres sont concentrés dans une zone à 40 ou 50 kilomètres à l’Est de Mayotte. Ces fonds marins n’ont pas été cartographiés. Il faut pour cela des moyens nautiques et des équipements embarqués, comme par exemple ceux du « Marion Dufresne » qui avait exploré les fonds à la limite de cette zone il y a une quinzaine d’années.
Pour l’heure, il n’y a pas d’exploration programmée, au grand dam de tous ceux qui voudraient savoir ce qui se passe dans cette plaine abyssale.
C’est sur ce dernier point qu’il ne faudrait pas nourrir trop d’espoirs. On ne connait pas l’origine de ces séismes : sont-ils volcaniques ? C'est-à-dire provoqués par une poussée magmatique sous la croûte terrestre… Ou sont-ils tectoniques ? Un mouvement entrainant un déchirement sur le plancher océanique. Depuis le début de l’essaim de séismes, les épicentres sont concentrés dans une zone à 40 ou 50 kilomètres à l’Est de Mayotte. Ces fonds marins n’ont pas été cartographiés. Il faut pour cela des moyens nautiques et des équipements embarqués, comme par exemple ceux du « Marion Dufresne » qui avait exploré les fonds à la limite de cette zone il y a une quinzaine d’années.
Pour l’heure, il n’y a pas d’exploration programmée, au grand dam de tous ceux qui voudraient savoir ce qui se passe dans cette plaine abyssale.