Les comoriens sont divisés sur la question des assises que veut organiser le président Azali Assoumani
Au départ, il s'agissait de réunir les responsables politiques comoriens pour faire le bilan de 42 ans d'indépendance et faire le point sur la présidence tournante. Mais le Mouvement des Démocrates Comoriens, soupçonne le colonel Azali Assoumani de vouloir faire de ces ces assises une assemblée constituante avec comme objectif de changer la constitution et mettre fin à la présidence tournante. "La tournante est un facteur de stabilité selon Abdallah M’chindra du MDC, parce qu'elle a permis à toutes les composantes de l'Union d'accéder à la présidence".
C'est ce qui permet peut-être à Abdallah M’Chindra d'affirmer que la grande majorité des Moheliens soutient leur mouvement. En effet aucun originaire de la plus petite île de l'archipel des Comores n'avait jamais été élu à la tête de l'Etat avant les « Accords de Fomboni ».
Et surtout, le président Azali Assoumani aurait tous les moyens légaux de le faire, mais avec ces assises, il veut créer une nouvelle assemblée de fait, et donner une légitimité plus grande aux révisions constitutionnelles qui en sortiraient.
Le fondateur du Mouvement des Démocrates Comoriens demande alors au président de l’Union des Comores d’être logique avec lui-même et d’organiser un référendum sur les institutions et le maintien ou non de la présidence tournante. « Le bilan de l’indépendance comorienne et la poursuite au non du système de désignation du président doit être discutés en 2031 ; chaque île aura accédé une seconde fois à la présidence. Cela ne peut pas se faire au beau milieu d’un mandat. C’est la stabilité et l’intégrité territoriale de l’Union de Comores qui sont en jeu » répète-t-il.
C’est pour défendre cette idée que maître M’chindra s’est rendu à Mohéli et à Anjouan. Il est à Mayotte pour rencontrer et convaincre les communautés comoriennes qui y vivent.
La presse comorienne a largement contribué à ce débat qui divise le le pays ; et le sentiment général qui se dégage et résumé dans "Habari Za Comores de Juillet dernier. "Soigner une maladie qui n'existe pas, relève de l'absurde." Autrement, ces assises n'ont aucune raison d'être. C'est aussi ce que dit le Mouvement des démocrates comoriens.
C'est ce qui permet peut-être à Abdallah M’Chindra d'affirmer que la grande majorité des Moheliens soutient leur mouvement. En effet aucun originaire de la plus petite île de l'archipel des Comores n'avait jamais été élu à la tête de l'Etat avant les « Accords de Fomboni ».
Et surtout, le président Azali Assoumani aurait tous les moyens légaux de le faire, mais avec ces assises, il veut créer une nouvelle assemblée de fait, et donner une légitimité plus grande aux révisions constitutionnelles qui en sortiraient.
Le fondateur du Mouvement des Démocrates Comoriens demande alors au président de l’Union des Comores d’être logique avec lui-même et d’organiser un référendum sur les institutions et le maintien ou non de la présidence tournante. « Le bilan de l’indépendance comorienne et la poursuite au non du système de désignation du président doit être discutés en 2031 ; chaque île aura accédé une seconde fois à la présidence. Cela ne peut pas se faire au beau milieu d’un mandat. C’est la stabilité et l’intégrité territoriale de l’Union de Comores qui sont en jeu » répète-t-il.
C’est pour défendre cette idée que maître M’chindra s’est rendu à Mohéli et à Anjouan. Il est à Mayotte pour rencontrer et convaincre les communautés comoriennes qui y vivent.
La presse comorienne a largement contribué à ce débat qui divise le le pays ; et le sentiment général qui se dégage et résumé dans "Habari Za Comores de Juillet dernier. "Soigner une maladie qui n'existe pas, relève de l'absurde." Autrement, ces assises n'ont aucune raison d'être. C'est aussi ce que dit le Mouvement des démocrates comoriens.