C’est un passage obligé… le passage sur Mayotte dans le discours annuel au siège de l’ONU à New-York. D’abord l’affirmation :
mon gouvernement tient à rappeler le caractère comorien de l’île de Mayotte, soustraite à la souveraineté des Comores il y a plus de quarante ans .
Ensuite est venu le commentaire d’apaisement dans les mêmes termes que l’an dernier: « le dossier voit s’ouvrir de nouvelles perspectives de dialogue entre les parties » dit le président comorien… qui ne fait référence à rien en réalité puisqu’il n’y a officiellement aucun dialogue entre la France et les Comores sur la question de la souveraineté sur cette île.
Il y a uniquement l’aide financière française dans l’espoir que les Comores contiennent le flux de leurs ressortissants vers Mayotte.
On notera aussi que le président Azali, à la différence de ses pairs africains, a condamné fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, « une invasion d’un autre âge ».