Aux Maldives, la capitale Malé est toute petite, hérissée de tours d’habitations, avec 142 000 habitants soit le double de la population de Mamoudzou. Plus des dizaines de milliers d’autres qui viennent travailler chaque jour.
Pour lutter contre les embouteillages, la ville a construit des parkings à l’extérieur, et mis en circulation des navettes. Comme à Mamoudzou, il n’est pas obligatoire d’emprunter les bus mais il y a une grande différence : la ville a interdit le stationnement dans toutes les grandes avenues. L’automobiliste qui s’aventure dans le centre risque de tourner longtemps avant de trouver une place dans les petites rues qui restent ouvertes au stationnement des résidents.
Des bus électriques remplacent les véhicules diesels
Les navettes passent tous les quarts d’heure. Elles étaient gratuites au début, elles ne le sont plus. Quelques centimes d’euros le trajet, mais la ville se paie le luxe de remplacer peu à peu les bus diesel par des électriques.
D’autres villes dans le monde ont des solutions encore plus radicales. A Singapour l’automobiliste est taxé s’il y a moins de trois personnes dans la voiture. Cela encourage le co-voiturage.