Opération Wuambushu : Destruction d'habitats illégaux à Longoni

Destruction habitats illégaux à Longoni.
Ce matin, une première destruction d'habitats illégaux a eu lieu à Longoni. Le préfet de Mayotte Thierry Suquet, affirme que l'opération Wuambushu continue.

Après la suspension des destructions de cases en tôles des bidonvilles dans le quartier Talus 2 à Majicavo, le gouvernement poursuit dans sa lignée. Ce matin à Longoni, a eu lieu la démolition d’habitats illégaux. Il s’agit en réalité de dix maisons en béton, construites sur un terrain qui appartient à l’Etat depuis la fin 2010. Leur démolition devrait permettre le début du chantier du futur lycée des métiers du bâtiment. Un important dispositif des forces de l'ordre a été mobilisé, notamment des gendarmes mobiles. Mais aucun affrontement n’a eu lieu à Longoni.

Destruction habitats illégaux à Longoni.

L’opération continue

« Notre objectif de sécuriser la population et de lutter contre les bandes délinquants se poursuit. On continue », lance le préfet Thierry Suquet ce matin à Longoni sur le site du futur lycée des métiers du bâtiment de Mayotte. « Sur ce chantier il y avait un petit bidonville pour lequel on a pris un arrêté préfectoral, dans le cadre de la loi Elan, le 2 décembre 2022 pour permettre la démolition du bidonville et poursuivre le chantier », poursuit-il. Selon le préfet, à cet endroit précis il n’y a pas d’occupants permanents mais une famille a tout de même été trouvée sur les lieux. Elle a été prise en charge par les services sociaux de l’Etat mais elle n’aurait pas besoin de relogement car « elle en a déjà un », souligne Thierry Suquet.

Destruction habitats illégaux à Longoni.

Quid de la poursuite de Wuambushu

« Les autres destructions avancent normalement. On a encore quatre périmètres où on a des arrêtés préfectoraux », annonce le représentant du gouvernement à Mayotte. Il reste encore six périmètres en cours de finalisation, dans lesquelles les enquêtes sociales et les notifications d’hébergement sont en cours. « Dès qu’elles seront terminées je prendrai six arrêtés préfectoraux pour les mettre en œuvre », affirme Thierry Suquet.