« Je reconnais qu’il y a un malaise » dit Harbabi Chanfi. L’élu municipal évoque les accusations de harcèlement portées par un partie du personnel de la municipalité : « on entend souvent parler de harcèlement, mais ce n’est pas du harcèlement ; ce que nous faisons c’est plutôt encourager le travail ». Arbabi Chanfi affirme : « nous avons voulu réveiller cette commune endormie, il est normal qu’on soit derrière les agents pour les pousser à travailler, et c’est mal perçu ».
Le décès d’un policier municipal rétrogradé au rang d’ASVP (agent de surveillance de la voie publique) a créé une polémique, « il n’avait pas réussi son examen, mais il n’avait pas été sanctionné. On lui donnait l‘occasion de suivre une formation» explique l’élu.
Arababi Chanfi revient enfin sur la controverse à propos de la demande du maire de Pamandzi Madi Madi Souf que la commune reste en zone gendarmerie : « Le maire n’a pas dit qu’il ne veut pas de la police nationale » assure-t-il, « il veut simplement le maintien de la gendarmerie, car on voit les résultats ».