Après une nouvelle vague de caillassages et de violences à l’encontre des transporteurs scolaires, une réunion a eu lieu en préfecture à la fin de la matinée du jeudi 17 novembre dernier.
Et la rencontre avec le préfet n’a pas calmé la colère des transporteurs. Le consta est amer car malgré les nombreuses réunions et la présence et les renforts des forces de l’ordre sur les points réputés sensibles, rien ne change.
Les chauffeurs des bus scolaires sont les principaux perdants dans cette affaire. Ils perdent de l’argent, parce qu’ils interrompent leur travail et leurs outils sont mis hors services, le temps de réparations couteuses. La société MATIS parle de 95 000 euros de dégâts matériel.
Ils demandent alors des mesures d’accompagnement de la part des autorités ; des aides pécuniaires notamment et une prise en charge psychologique et médicale conséquente. Enfin, les transporteurs réitèrent leur demande de sécurisation de tout le réseau.
Selon, Issoufi Chamssidini, un chauffeur de bus interrogé par Chafanti Ali Baco de Mayotte la 1ère, il y aurait deux poids de mesure. Les chauffeurs de MATIS « auraient plus droit à une sécurité. »
Une nouvelle réunion entre les deux parties est prévue dans deux semaines.