Un passeur - pilote de "kwassa" en provenance d'Anjouan a refusé d’obtempérer aux injonctions des agents de la PAF qui tentaient de l’intercepter dans la nuit de dimanche à lundi, en pleine mer,au nord de Mayotte, a indiqué le Commandant Cyril Nadal, Directeur- adjoint de la PAF Mayotte.
Un passeur - pilote de "kwassa" en provenance d'Anjouan (Comores) a refusé d’obtempérer aux injonctions des agents de la PAF qui tentaient de l’intercepter vers 23h15 dans la nuit de dimanche à lundi en pleine mer, à M'Tsamboro, au nord de Mayotte, a indiqué, lundi après midi,le Commandant Cyril Nadal, Directeur adjoint de la PAF Mayotte.
Celui-ci précise que le passeur-pilote a manqué de provoquer le naufrage de ses 14 passagers tentant de rentrer clandestinement à de Mayotte " l'eldorado".
" Dans un premier temps, notre équipage, avec l’intercepteur,a essayé d’arraisonner le kwassa en expliquant par haut-parleur au pilote-passeur d'arrêter, de couper le moteur. Mais ce dernier a totalement refusé d’obéir et a effectué diverses manœuvres dangereuses et périlleuses. Il a multiplié des embardées, mettant en péril les 14 passagers à bord du kwassa.", a expliqué le Commandant Cyril Nadal.
"A plusieurs reprises, le pilote-passeur a tenté de percuter l’intercepteur de la PAF et en même temps, armé d’un bâton, il a donné plein de coups de bâtons ainsi qu’un coup de machettes sur la coque du bateau de la PAF. Il a aussi lancé des pierres sur les fonctionnaires de police et sur la carcasse du bateau en occasionnant des dégâts.", a encore ajouté Cyril Nadal.
Il a indiqué par ailleurs qu'à force de faire des embardées, le kwassa s'est rempli d’eau et a coulé.
Tous les passagers qui étaient à bord se sont retrouvés dans l’eau. Parmi eux, une femme (bouéni en mahorais) avec son bébé-nourrisson, deux mineurs.
Deux fonctionnaires de police se sont jetés à l’eau pendant que les deux autres lançaient des bouées pour repêcher et ramener tout le monde à bord du bateau de la PAF.
Le pilote- passeur ne s’avouant pas vaincu a tenté de s'évader par la nage.
" Il ne voulait pas se laisser attraper. Au bout d’un quart d'heure, il était tellement fatigué qu’il s'est laissé attraper. On l’a hissé sur le bateau et , vu la violence qu'il a manifestée contre les forces de l’ordre, il a été menotté puis, à l’arrivée sur terre dans la nuit, il a été placé en garde à vue.», a également confié Cyril Nadal.
Jusqu'en fin d'après-midi, lundi, au moment de cette interview, la garde à vue se poursuivait, les investigations visant à découvrir davantage d'éléments sur cette filière d’immigration clandestine.
Les 14 passagers clandestins ont subi l’évaluation sanitaire puis une évaluation de leur situation administrative. Comme ils sont clandestins, la préfecture a été sollicitée pour prendre des mesures administratives d’éloignement à leur égard, l’OQTF, obligation de quitter le territoire français. Ils ont été placés au CRA dans la matinée avant leur renvoi à Anjouan dans la mi-journée.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU .
Celui-ci précise que le passeur-pilote a manqué de provoquer le naufrage de ses 14 passagers tentant de rentrer clandestinement à de Mayotte " l'eldorado".
" Dans un premier temps, notre équipage, avec l’intercepteur,a essayé d’arraisonner le kwassa en expliquant par haut-parleur au pilote-passeur d'arrêter, de couper le moteur. Mais ce dernier a totalement refusé d’obéir et a effectué diverses manœuvres dangereuses et périlleuses. Il a multiplié des embardées, mettant en péril les 14 passagers à bord du kwassa.", a expliqué le Commandant Cyril Nadal.
"A plusieurs reprises, le pilote-passeur a tenté de percuter l’intercepteur de la PAF et en même temps, armé d’un bâton, il a donné plein de coups de bâtons ainsi qu’un coup de machettes sur la coque du bateau de la PAF. Il a aussi lancé des pierres sur les fonctionnaires de police et sur la carcasse du bateau en occasionnant des dégâts.", a encore ajouté Cyril Nadal.
Il a indiqué par ailleurs qu'à force de faire des embardées, le kwassa s'est rempli d’eau et a coulé.
Tous les passagers qui étaient à bord se sont retrouvés dans l’eau. Parmi eux, une femme (bouéni en mahorais) avec son bébé-nourrisson, deux mineurs.
Deux fonctionnaires de police se sont jetés à l’eau pendant que les deux autres lançaient des bouées pour repêcher et ramener tout le monde à bord du bateau de la PAF.
Le pilote- passeur ne s’avouant pas vaincu a tenté de s'évader par la nage.
" Il ne voulait pas se laisser attraper. Au bout d’un quart d'heure, il était tellement fatigué qu’il s'est laissé attraper. On l’a hissé sur le bateau et , vu la violence qu'il a manifestée contre les forces de l’ordre, il a été menotté puis, à l’arrivée sur terre dans la nuit, il a été placé en garde à vue.», a également confié Cyril Nadal.
Jusqu'en fin d'après-midi, lundi, au moment de cette interview, la garde à vue se poursuivait, les investigations visant à découvrir davantage d'éléments sur cette filière d’immigration clandestine.
Les 14 passagers clandestins ont subi l’évaluation sanitaire puis une évaluation de leur situation administrative. Comme ils sont clandestins, la préfecture a été sollicitée pour prendre des mesures administratives d’éloignement à leur égard, l’OQTF, obligation de quitter le territoire français. Ils ont été placés au CRA dans la matinée avant leur renvoi à Anjouan dans la mi-journée.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU .