Les patrons auraient du mal à suivre "la cadence des hausses des salaires"

Le directeur de Ballou a ouvert, sans vraiment le vouloir, le débat sur l'application de la loi et son impact sur les évolutions des salaires à Mayotte.
La direction de Ballou vient d’ouvrir un débat crucial sur l'évolution des salaires à Mayotte. Lors de son passage au journal télévisé de Mayotte première, son directeur est revenu sur le SMIG à Mayotte.
Répondant à une question sur le fait qu’un des ses plus anciens employés ( 30 ans de service), gagnait moins du SMIG, il a laissé entendre que les entreprises ne pouvaient pas toutes suivre le rythmes de la hausse des salaires, notamment, depuis la départementalisation. Et il a aussi fait comprendre que les choses pourraient être encore plus difficiles avec l'application du Droit du travail au 1er janvier 2018 et a loi El Khomri. L'Etat devra mettre la main à la poche.
« Il faut savoir que depuis 2013 avec la départementalisation, la variation des salaires est de 2% et plus… la charge sur les entreprises est énorme. »
Le problème dépasse donc la grève qui a lieu en moment chez Ballou. Et comme a rappelé la présentatrice du journal, entre temps, des salariés vont partir à la retraite avec des indemnités de misère. C’est un discours que tiennent les petits et très petits entrepreneurs depuis des mois, le voilà ressorti par les plus grands.
A moins que le pouvoir public fasse un geste comme l’a « espéré » le directeur de chez Ballou.