"Je suis là au moment où c'est le plus dur pour les mahoraises et les mahorais" alors que la population vit au rythme des coupures d'eau depuis presque un an. Ces dernières semaines, l'eau est disponible 18h sur 72h dans les foyers du 101e département. Le ministre a rappelé que les factures sont gelées de septembre à décembre s'engageant à le faire également en janvier si besoin.
"Voilà trois mois que je suis ministre et il y a déjà les premiers résultats. C’est 5 100 m3 d'eau en plus sur les travaux accomplis. Ce sont des bouteilles d'eau données à 51 000 personnes fragiles et sensibles. Le 20 novembre, l'ensemble de la population aura la possibilité d'avoir des bouteilles d'eau."
Le ministre délégué des outre-mer annonce que la dessalinisation de l'eau du lagon aura bien lieu. "J'ai tous les accords pour mettre un osmoseur provisoire dans l'année 2024." Nous avons annoncé que les deux osmoseurs pour compléter la production de l’eau potable qui devaient arriver en urgence, en novembre pour produire 1400 mètres cubes par jour n'étaient plus à l'ordre du jour. L'annonce avait été faite en juin par les ministres Darmanin et Carenco. Selon le syndicat des eaux, leur prix a triplé passant de 4 à 12 millions d'euros annulant le projet.
Des retenues à sec d'ici 10 jours si il ne pleut pas
"Je ne sais pas si il va pleuvoir ou pas, mais je vous annonce que la troisième retenue collinaire, on l'a décidé, on l'a fait" a ajouté le ministre ajoutant également que l'usine de dessalement de Petite-Terre va monter en production. Aujourd'hui, elle produit 2 000 m3 par jour contre 3 500 m3 dans les prochaines semaines. "Vous ne me ferez jamais dire qu'en 2024, la situation sera normale."
"On paye tous les travaux. Lorsqu'on fait un forage, c'est nous qui payons l'Etat. Les 600 000 euros à Soulou, c'est l'Etat qui a payé pareil pour les 6 millions" l'interconnexion à Mtsangamouji " 400 millions d'euros qui vont être mis sur la table d'ici quatre ans.
"Ce n'est pas l'Etat qui construit les écoles"
Philippe Vigier a également parlé de l'école, annonçant ne pas "accepter que des enfants à Mayotte aient école le matin ou l'après-midi" revenant donc sur le dispositif des rythmes scolaires.
L'intégralité de l'entretien du ministre, Philippe Vigier, est à retrouver ici en intégralité :