La mise en place du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu est loin d'être un long fleuve tranquille. Les administrations, les entreprises et les différents responsables des services RH rencontrent des difficultés surtout informatiques. Des bugs qui touchent à peu près tout le monde.
Ce bug survient au moment de la confrontation des données locales avec le système national mis en place pour le prélèvement à la source. En termes clairs, des salariés voient leur identification rejetée. Un rejet qui peut avoir plusieurs origines. Mohamed Allaoui, responsable accès aux droits à la CSSM explique qu'il s'agit pour la plupart d'un problème d'identité. Dans le cadre de la révision d'état civil à Mayotte, des salariés ont apporté des modifications dans leurs identités sans que les données ne soient réactualisées au niveau des employeurs.
Dans le cadre du prélèvement à la source, plusieurs phases de tests sont mises en place en depuis quelques mois. Et c’est lors de ces tests que ces anomalies ont été révélées. Pour y remédier, l’employeur…public ou privé…doit demander à son salarié de lui ramener les éléments pour vérification. Il s'agit notamment de l'attestation de sécurité sociale pour vérifier que les éléments mentionnés à la caisse de sécurité sociale sont les mêmes que ceux enregistré par les ressources humaines de l'employeur. Si l'anomalie persiste, d'autres documents peuvent être demandés.
A une semaine du 1er janvier, il faut aller vite…car sans ces mises à jour, un taux fictif sera appliqué aux salariés.
Sur les 40.000 salariés de Mayotte , la CSSM évalue entre 10 à 15% le pourcentage d’anomalies. Un chiffre important, qui augure d’un surplus de travail au niveau du service dédié à la régularisation des données au niveau de la caisse de sécurité sociale de Mayotte.
Dans le cadre du prélèvement à la source, plusieurs phases de tests sont mises en place en depuis quelques mois. Et c’est lors de ces tests que ces anomalies ont été révélées. Pour y remédier, l’employeur…public ou privé…doit demander à son salarié de lui ramener les éléments pour vérification. Il s'agit notamment de l'attestation de sécurité sociale pour vérifier que les éléments mentionnés à la caisse de sécurité sociale sont les mêmes que ceux enregistré par les ressources humaines de l'employeur. Si l'anomalie persiste, d'autres documents peuvent être demandés.
A une semaine du 1er janvier, il faut aller vite…car sans ces mises à jour, un taux fictif sera appliqué aux salariés.
Sur les 40.000 salariés de Mayotte , la CSSM évalue entre 10 à 15% le pourcentage d’anomalies. Un chiffre important, qui augure d’un surplus de travail au niveau du service dédié à la régularisation des données au niveau de la caisse de sécurité sociale de Mayotte.