Quel est la qualité de l’air que nous respirons ?
Les données sources proviennent du dispositif de surveillance mis en place dans chaque région par des associations agrées. A Mayotte, c’est Hawa Mayotte, l’observatoire de la qualité de l’air qui en a charge.
En 2016, Hawa commence sa première évaluation des polluants réglementés sur Mayotte qui constitue l’unique Zone Administrative de surveillance du territoire.
Pour l’année 2020, pour ce qui est des oxydes d’azotes, responsables des infections pulmonaires chez les enfants et asthmatiques, rien à signaler, la norme est respectée, c’est le cas aussi du dioxyde de soufre, de l’ozone et du monoxyde de carbone où aucun dépassement des seuils réglementaires susceptibles de mettre en danger la santé humaine ou la végétation n’a été observé.
En revanche, les voyants sont au rouge concernant les particules fines en suspensions que l’on mesure à proximités immédiate du trafic routier, la norme de 50 microgrammes/m3 a été dépassée plus de 89 fois et le seuil d’alerte de 80 microgrammes/m3 dépassé 7 fois. Elles résultent de la circulation automobile, des activités industrielles, ou le fait de brûler des déchets verts ou ménagers mais elles peuvent avoir des origines naturelles avec pars exemple l’érosion des sols et le pollen.
Sur le plan sanitaire, les particules fines affectent les voies respiratoires jusqu’aux poumons et pour les plus fines, passer dans le sang.
D’où l’importance de surveiller de la qualité de l’air que nous respirons et d’informer la population car elle a aussi un impact sur notre environnement et permet également de mettre en place des stratégies d’évaluation de la qualité de l’air.