Le métier de chauffeur de taxi à Mayotte est un métier bien réglementé. Les chauffeurs gagnent bien leurs vies mais en matière de qualité, on est loin de la réalité, malgré les nombreuses formations avant d’exercer ce métier.
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Il existe une distinction entre chauffeur de taxi et artisan taxi. L’artisan est celui qui possède la société et le chauffeur est celui qui conduit le taxi. Auquel cas il peut lui aussi être artisan et chauffeur. Pour exercer ce métier il y a quatre conditions à respecter. Le dépositaire du dossier doit avoir un permis de conduire valable de plus de deux ans. Le chauffeur doit aussi effectuer une visite médicale, pour attester de ses capacités à conduire une voiture. La bonne moralité de la personne est prise en compte. Le chauffeur ne doit pas avoir d’antécédent judiciaire, pas de condamnation à plus de six mois de prison. Toutes ces conditions remplisses, la personne souhaitant devenir chauffeur de taxi doit effectuer une formation obligatoire auprès de la Chambre des métiers et de l’artisanat.
La Chambre des métiers et de l’artisanat organise trois formations par an. Cette formation dure 80 h, soit plus de deux fois mois qu'en métropole où elle dure 200h. Il y a quatorze participants par formation, où ces futurs chauffeurs assistent à des cours théoriques. Elle est divisée en cinq modules d’apprentissage : la réglementation locale de taxi, la sécurité et le code de la route, la gestion d’entreprise, le secourisme et l’accueil et la commercialisation c'est-à-dire les bases de la langue française. Après la formation, le chauffeur de taxi doit passer une évaluation devant une commission. Des professionnels vont le questionner sur l‘intitulé de la formation et ce qu’ils ont retenu. A la suite, la personne recevra un avis favorable, défavorable ou réservé. Si l'avis est favorable, la personne peut ensuite demander à devenir chauffeur de taxi touristiques, d'aéroport ou à la Caisse de sécurité sociale.
Néanmoins, entre la formation théorique où ces enseignements sont pris en compte et la pratique, il peut y avoir un énorme décalage. De nombreux taxis ne suivent pas la réglementation, notamment celle du code de la route. Un taxi peut ramener plusieurs passagers pour une voiture de cinq places. La notion de chauffeur ne serait pas respecté par certains taximan qui déposeraient des passagers là où le chauffeur le souhaite car ce serait plus facile pour son trajet. Ce que ne font pas les taxis clandestins dits taxis mabawa, qui ne suivent pas toutes les réglementations auxquelles doivent se soumettre les taxis légaux.
En quoi consiste la formation ?
La Chambre des métiers et de l’artisanat organise trois formations par an. Cette formation dure 80 h, soit plus de deux fois mois qu'en métropole où elle dure 200h. Il y a quatorze participants par formation, où ces futurs chauffeurs assistent à des cours théoriques. Elle est divisée en cinq modules d’apprentissage : la réglementation locale de taxi, la sécurité et le code de la route, la gestion d’entreprise, le secourisme et l’accueil et la commercialisation c'est-à-dire les bases de la langue française. Après la formation, le chauffeur de taxi doit passer une évaluation devant une commission. Des professionnels vont le questionner sur l‘intitulé de la formation et ce qu’ils ont retenu. A la suite, la personne recevra un avis favorable, défavorable ou réservé. Si l'avis est favorable, la personne peut ensuite demander à devenir chauffeur de taxi touristiques, d'aéroport ou à la Caisse de sécurité sociale.
Néanmoins, entre la formation théorique où ces enseignements sont pris en compte et la pratique, il peut y avoir un énorme décalage. De nombreux taxis ne suivent pas la réglementation, notamment celle du code de la route. Un taxi peut ramener plusieurs passagers pour une voiture de cinq places. La notion de chauffeur ne serait pas respecté par certains taximan qui déposeraient des passagers là où le chauffeur le souhaite car ce serait plus facile pour son trajet. Ce que ne font pas les taxis clandestins dits taxis mabawa, qui ne suivent pas toutes les réglementations auxquelles doivent se soumettre les taxis légaux.