L’élue estime que la suite du cheminement du projet de « loi Mayotte » appartient au gouvernement : « c’est à lui de décider de la présentation du texte, ou pas. On nous a demandé notre avis. Moi je dis qu’on ne jette pas l’eau du bain avec le bébé dedans ». La députée reconnait cependant qu’il y a des « choses incomplètes » : « moi aussi je ne retrouve pas ma contribution et les propositions que j’avais faites, notamment sur les alignements sociaux qui n’y sont pas. Mais toutes les lois sont comme ça ! Il faut des amendements ». Ramlati Ali envisage une proposition de loi « uniquement sur la partie sociale ».
Ramlati Ali émet aussi une réserve sur l’idée d’établissement public chargé des infrastructures piloté par l’Etat, mais «nous avons 1,6 milliards d’euros. Cet argent n’a pas été utilisé ! Si on peut réellement utiliser cet argent, personne ne voudra se substituer à nous ».
La députée invite les élus « à s’asseoir et à faire des propositions ». « On nous accuse à tort (les parlementaires LREM) d’être des béni oui-oui, mais à quel moment le Conseil Départemental nous a-t-il fait remonter des propositions ? ».