La population de Mayotte attendait des réponses de la part de la ministre de l'outre-mer dans la crise de l'eau. Erika BAREIGT a dévoilé son "plan d'urgence eau pour Mayotte". Mais elle a rappelé qu'elle agissait par conviction et empathie
La la population de Mayotte en veut à Erika BAREIGT, ministre de l'outre-mer pour n'avoir réagi que tardivement dans la crise de l’eau qui frappe le département.
Le gouvernement a d’ailleurs été interpellé par le député Ibrahim ABOUBACAR à l’assemblée nationale et le sénateur Thani MOHANED SOILIHI, au sénat. Des démarches légitimes pour solliciter la solidarité nationale. Il aurait peut-être même fallu que l’état de catastrophe naturelle soit déclenché pour mobiliser plus de moyens devant l’urgence de la situation.
Mais la ministre de l’outre-mer a maintes fois répété depuis qu’elle à Mayotte, que la problématique de l’eau dans un département n’est pas de sa compétence :
En effet, « La production et la distribution d'eau potable relèvent de la responsabilité des communes depuis la Révolution française de 1789. La loi de 1964 confirme la gestion décentralisée de la politique de l'eau.
Les compétences des communes dans la gestion de l'eau sont progressivement étendues notamment à partir de la loi du 3 janvier 1992. Elles concernent principalement l'approvisionnement et la distribution en eau potable et l'assainissement. »
Et avec la loi NOTRe, Nouvelle Organisation Territoriale de la République, cette compétence va de préférence aux EPCI, Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, et le Syndicat Intercommunal d’Eau et d’Assainissement de Mayotte en est un.
Sur ce point précis, la ministre de l’outre-mer rappelle, non sans insister, mais avec une pointe de malice, que s’il y a quelqu’un qui a failli dans cette affaire, ce n’est pas elle.
Le gouvernement a d’ailleurs été interpellé par le député Ibrahim ABOUBACAR à l’assemblée nationale et le sénateur Thani MOHANED SOILIHI, au sénat. Des démarches légitimes pour solliciter la solidarité nationale. Il aurait peut-être même fallu que l’état de catastrophe naturelle soit déclenché pour mobiliser plus de moyens devant l’urgence de la situation.
Mais la ministre de l’outre-mer a maintes fois répété depuis qu’elle à Mayotte, que la problématique de l’eau dans un département n’est pas de sa compétence :
En effet, « La production et la distribution d'eau potable relèvent de la responsabilité des communes depuis la Révolution française de 1789. La loi de 1964 confirme la gestion décentralisée de la politique de l'eau.
Les compétences des communes dans la gestion de l'eau sont progressivement étendues notamment à partir de la loi du 3 janvier 1992. Elles concernent principalement l'approvisionnement et la distribution en eau potable et l'assainissement. »
Et avec la loi NOTRe, Nouvelle Organisation Territoriale de la République, cette compétence va de préférence aux EPCI, Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, et le Syndicat Intercommunal d’Eau et d’Assainissement de Mayotte en est un.
Sur ce point précis, la ministre de l’outre-mer rappelle, non sans insister, mais avec une pointe de malice, que s’il y a quelqu’un qui a failli dans cette affaire, ce n’est pas elle.