Retour des jeunes comoriens au pays pour investir

Katwina Said
Katwina Said, Asna Said Allaoui et tant d’autres issus de la diaspora sont partis investir aux Comores ces dernières années. Sur place, tout n’est pas rose. Le pays a un manque de personnel qualifié mais en plus est confronté à des problèmes structurels liés à la distribution de l’électricité et de l’eau.

Retour des jeunes comoriens au pays pour investir

Katwina Said donne des directives à ses employés et veille au grain. Tout doit être parfait. Elle est décoratrice d’intérieur. Luminosité, agencement, décoration, elle ambitionne d’embellir foyers et points de vente. Être Décoratrice d’intérieur dans un pays où tout vient de l’étranger, avec du personnel peu qualifier n’est pas une mince affaire.

Comme KMI, la société de Katwina, 60 sociétés créées par des jeunes issus de la diaspora ont ouvert en 2023 selon la chambre de Commerce. Restent que les problèmes liés à l’eau, l’électricité ou aux infrastructures routières ne sont pas propices à la pérennisation de leurs activités.

Asna Said Allaoui, elle ambitionne de changer les habitudes alimentaires de ses compatriotes. Elle a commencé par les jus, les confitures, les sirops, le piment. Elle a investi 180 000 euros dans son entreprise de transformation agroalimentaire.

Le président de la chambre de commerce des Comores explique que;  le manque d’électricité et d’eau est un frein pour la jeune femme, quelle doit résoudre à tout prix.

Malgré les réformes tant vantées par les autorités, pour obtenir un document administratif, il peut s’écouler des semaines voire des mois. Ce qui est loin de favoriser l’environnement des affaires.