Cela fait quatre ans que les accords entre les partenaires sociaux ont été signés, mais rien ne se fait pour les retraités mahorais. Le secrétaire général de la CGT Mayotte parle de discrimination contre Mayotte.
Salim Nahouda désigne les coupables : L’AGIR et ARRCO (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) et l' Agirc (Association générale des institutions de retraite des cadres):
Le secrétaire général de la CGT Ma rappelle qu’en 2011 une ordonnance avait déjà prévu la mise en place de la retraite complémentaire à Mayotte.
Des négociations ont été menées par la suite et les partenaires sociaux avaient trouvé un terrain d’entente en 2013. Des missions sont même venues de métropole pour accompagner la mise en place de la retraite complémentaire.
Mais, 4 ans plus tard, le dossier n’avance toujours pas. Salim Nahouda dénonce « la méthode qui est employée par les caisses nationales (AGIRC et ARRCO), pour ne pas mettre en place la retraite complémentaire, ce qui défavorise en permanence les retraités de Mayotte, alors que c’est un droit ».
« La caisse de retraite de Mayotte s’est même portée volontaire pour assurer en délégation de l’ARRCO (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) er AGIRC (Association générale des institutions de retraite des cadres) » renchérit Salim Nahouda qui est aussi président du conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte.
A ce titre, quand il tient ce discours, il se rappelle que la CSSM verse environ 50 millions d’euros à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse chaque année dans le cadre de l'effort national destiné à réduire le déficit de la Sécurité Sociale.
Et, dans le département de Mayotte, les salariés qui cotisent sont assez jeunes pour assurer des retraites descentes aux 4400 retraités actuels que compte l’île aux parfums. Une situation qui peut tenir au moins durant les 20 prochaines années.
Les salariés de Mayotte attendent donc beaucoup de la réunion de la commission commune AGIRC/ARRCO qui se tient à Paris mercredi prochain.
Le secrétaire général de la CGT Ma rappelle qu’en 2011 une ordonnance avait déjà prévu la mise en place de la retraite complémentaire à Mayotte.
Des négociations ont été menées par la suite et les partenaires sociaux avaient trouvé un terrain d’entente en 2013. Des missions sont même venues de métropole pour accompagner la mise en place de la retraite complémentaire.
Mais, 4 ans plus tard, le dossier n’avance toujours pas. Salim Nahouda dénonce « la méthode qui est employée par les caisses nationales (AGIRC et ARRCO), pour ne pas mettre en place la retraite complémentaire, ce qui défavorise en permanence les retraités de Mayotte, alors que c’est un droit ».
« La caisse de retraite de Mayotte s’est même portée volontaire pour assurer en délégation de l’ARRCO (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) er AGIRC (Association générale des institutions de retraite des cadres) » renchérit Salim Nahouda qui est aussi président du conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte.
A ce titre, quand il tient ce discours, il se rappelle que la CSSM verse environ 50 millions d’euros à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse chaque année dans le cadre de l'effort national destiné à réduire le déficit de la Sécurité Sociale.
Et, dans le département de Mayotte, les salariés qui cotisent sont assez jeunes pour assurer des retraites descentes aux 4400 retraités actuels que compte l’île aux parfums. Une situation qui peut tenir au moins durant les 20 prochaines années.
Les salariés de Mayotte attendent donc beaucoup de la réunion de la commission commune AGIRC/ARRCO qui se tient à Paris mercredi prochain.