Revue de presse régionale 30 octobre 2017

MADAGASCAR

L’épidémie de peste serait en recul si l’on en croit les autorités.

« Le pire est-il derrière nous ? » titre « Midi-Madagascar ».Selon le journal « le pic a été atteint et on ne peut que s’attendre à une amélioration de la situation ».Les déclarations ont été faites lors d’une conférence de presse du ministère de la santé, et elles sont officielles. Depuis deux mois, 926 personnes ont été guéries.

« Un début de bonne nouvelle après des semaines de psychose collective » écrit de son côté « Madagascar Tribune » : « la peste recule le Directeur de la Veille Sanitaire et de la Surveillance Épidémiologique a expliqué que le nombre des personnes infectées et hospitalisées et guéries a diminué. Aucun décès du à la peste n’a été enregistré les 24 et 25 octobre, et 2 morts le 26 octobre. Cette baisse de la courbe de l’épidémie est due aux actions conjuguées de la communauté et des agents de santé. »

MOZAMBIQUE

Le Mozambique déploie à son tour un plan contre la peste

Le journal « Opais » rapporte que le ministère mozambicain de la santé et l’OMS ont déclenché un plan de prévention en luttant surtout contre la prolifération des rats en zone urbaine. Le journal rappelle que ce sont des puces, infectées par des rats malades, qui piquent les humains qui à leur tour se transmettent la peste. C’est d’abord une affaire d’hygiène. « Les autorités mozambicaines suivent avec beaucoup d’attention ce qui se passe à Madagascar » explique le journal.

COMORES

Dans un communiqué publié ce week-end, le gouvernement comorien se dit hautement préoccupé par la situation en Catalogne.

Cela peut sembler curieux que les autorités comoriennes clament ainsi leur préoccupation sur un sujet aussi lointain, alors qu’elles ont d’autres chats à fouetter ; mais à la lecture du communiqué on comprend mieux - entre les lignes - le sens de cette déclaration : « L’Union des Comores soutient l’unité et l’intégrité territoriale de l’Espagne conformément à sa doctrine et aux principes qui ont toujours guidé sa politique étrangère ».

« Elle condamne avec fermeté toute velléité séparatiste »

COMORES

L’ancien président Ahmed Abdallah Sambi va-t-il être entendu en audience publique dans l’enquête sur la citoyenneté économique ?

La question est posée par le journal « Al Watwan ». Rappelons que le parlement enquête sur le programme de citoyenneté économique, qui a consisté à vendre la nationalité comorienne à des apatrides du golfe persique. Ce qui a été fait de l’argent de la vente des passeports comoriens est au centre de cette enquête. Ce programme a été initié sous la présidence de Sambi entre 2006 et 2011.

Dans une vidéo publiée sur Facebook la semaine dernière, l’ancien président a affirmé être prêt à répondre dans une audience publique, retransmise par les médias. Mais il indiquait n’avoir reçu aucune convocation.

Faux, répond le député Oumouri Mmadi, membre de la commission d’enquête. Une convocation lui a bien été adressée, selon lui. « Quant à savoir si l’audience pourra être publique », ce n’est pas encore tranché dit-il.

Depuis le début de cette enquête, la méfiance règne autour de la commission. Certains demandent que sa composition soit changée à cause de soupçons de corruption.

LA REUNION

Une affaire de violence familiale fait la une des journaux à la Réunion


Une femme tuée par les coups portés par son mari qui ne supportait pas l’idée d’une séparation. Cela s’est passé ce week-end dans le quartier de la Trinité à St Denis. Le drame a soulevé l’indignation. C’est la 5ème femme tuée de la sorte depuis le début de l’année à la Réunion

TANZANIE

A Dar Es Salaam, un douanier tanzanien est présenté devant la justice. Le moins que l’on puisse dire est qu’il s’en est mis plein les poches !


Le journal pro –gouvernemental « Daily News » rapporte que ce fonctionnaire des douanes a attiré l’attention par un train de vie largement supérieur à ce qu’il pourrait se permettre avec son salaire. Il faut dire qu’il manquait particulièrement de discrétion dans l’utilisation de son argent car les enquêteurs ont découvert qu’il était propriétaire de 19 voitures : à peu près toute la gamme des 4X4 Toyota. Sans compter des objets de valeur et de l’argent liquide- 500 millions de shillings- pas loin de 200 000 euros.

Il sera jugé le 7 novembre, le temps de faire les comptes.

Il y a beaucoup d’affaires de ce genre en Tanzanie depuis l’élection du président de la république John Magufuli en 2015. La justice fait des exemples pour essayer d’enrayer la corruption.

TANZANIE

En Tanzanie toujours, la saison des pluies - que l’on attend toujours à Mayotte - a fait une arrivée fracassante à Dar es Salaam.


La semaine dernière, la ville a été frappée par des averses exceptionnelles qui ont paralysé la circulation, inondé quelques quartiers, provoqué la destruction de plusieurs maisons. On compte quatre morts.

« C’est la plus forte pluie enregistrée depuis 1964 » écrit le journal « Daily-News » qui affirme que « C’est le signe du changement climatique ».