REUNION
A la Réunion qui est touchée en ce moment par de très fortes pluiesLe JIR explique que la dengue est en train de s’installer à nouveau
Depuis le début de l’année, l'ARS a identifié 10 cas autochtones confirmant l’installation d’une circulation du virus sur le territoire.
Depuis le début de l’année 2017, 15 cas de dengue ont été signalés à La Réunion. Sur ces cas, 5 cas ont été importés (de retour de voyages). Les 10 autres sont des cas autochtones, à savoir qu'ils ont été contractés à La Réunion.
Un foyer actif est identifié à Saint-Paul
Les équipes de Lutte Anti-Vectorielle sont actuellement fortement mobilisées dans les quartiers concernés et procèdent à de nombreuses interventions afin de rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander à ces personnes de consulter un médecin sans tarder, éliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques.
La lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en œuvre au quotidien :
- éliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, ...),
- éliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires,
- se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
COMORES*
Le président de l’Université est sur la sellette rapporte « Al Watwan »
l’Udc a vu, cette année ses recettes baisser sévèrement suite à la réduction des frais d’inscription. C’est ainsi qu’au lieu des 700 millions de francs habituels (1,4 millions d’€), elle n’a encaissé «que» 422 millions (840 000 €). Malgré cette baisse qui plombe déjà le fonctionnement de l’établissement, Saïd Bourhani Abdallah souhaite procéder à des nominations «pas toujours justifiables»
Le Syndicat national des enseignants de l’Udc dans une lettre adressée au ministre de l’Education nationale, critique la «mauvaise gestion» de l’Université des Comores par son président, Saïd Bourhani Abdallah.
«Les caisses de l’Udc sont vides et les examens sont sérieusement compromis», affirme le syndicat. Dans ce courrier on peut lire que c’est l’existence même de l’université qui est en jeu.
Malgré la baisse des recettes, Saïd Bourhani Abdallah souhaite procéder à la nomination de quatre enseignants dont lui-même au statut de professeur.
Le secrétaire général du gouvernement et le contrôleur financier du ministère des Finances s’y seraient opposés, surtout au vu de la crise financière que traverse l’université, mais aussi parce que «les dossiers de ces quatre enseignants ne leur permettent pas d’accéder au statut de professeur». Malgré ces réticences, le président de l’Udc a décidé de passer en force.
MADAGASCAR
Dans l’affaire Claudine Razaimamonjy, nous en restions restés hier au fait que les magistrats ont été empêchés de vérifier si la femme d’affaire - proche du président, poursuivie pour détournement de fonds - est bien hospitalisée comme l’affirment les autorités. Le vice pdt du sénat et ses gardes du corps s’étant postés devant la chambre pour interdire toute entrée.Aujourd’hui cela s’accompagne de menaces à peine voilées à l’attention des magistrats qui voudraient faire du zèle nous dit Midi-Madagascar : « un communiqué du Conseil Supérieur de la magistrature adresse une mise en garde à « certains magistrats » tout en leur rappelant leurs droits et leurs devoirs. Même si cela n’est pas dit clairement, des sanctions vont tomber s’ils ne rentrent pas dans le rang. Voilà dans quelle situation nous nous trouvons aujourd’hui. Les moyens de pression sont utilisés de manière plus ou moins subtile par les autorités pour mettre au pas les récalcitrants ».
MADAGASCAR
L’express de Madagascar rapporte l’arrestation d’un faussaire comorien installé à Antananarivo. Il fabriquait de faux visas qu’il vendait depuis longtemps, notamment à des étudiants comoriens. On sait combien il est difficile à Madagascar d’obtenir ou de renouveler des visas. Il faut tout un tas d’autorisations de toutes sortes et le faussaire était bien équipé : L’escroc disposait d’une quinzaine de faux tampons officiels, ceux du fokontany (administration du quartier) jusqu’à ceux du ministère de l’intérieur ainsi que ceux du Premier Ministre.
Il prenait 600 000 ariary par visa, (un peu plus de 170€) et les tarifs augmentaient à chaque renouvellement.
Mais il ne faisait pas que cela. Il fabriquait aussi de faux diplômes de baccalauréat, avec des faux tampons comoriens.
Il avait pour lui-même un certificat de résidence à Madagascar, valable jusqu’en 2018 ; évidemment faux lui aussi.
Maintenant il est dans une vraie cellule.
MAURICE
« L’express » raconte un tragique accident de la route qui a couté la vie à un couple de touristes britanniques.
Ils venaient tout juste de débarquer à l’aéroport de Plaisance et se dirigeaient vers leur hôtel à Grand-Baie, en taxi, Mais Elizabeth et George n’y sont jamais arrivés. Le taxi à bord duquel ils voyageaient a quitté la route avant de faire plusieurs tonneaux le long de l’autoroute George Vaughan, qui était âgé de 57 ans, a été tué sur le coup, tandis que son épouse, Elizabeth, 46 ans, a rendu l’âme peu de temps après, alors qu’elle se trouvait au bloc opératoire, à l’hôpital du Nord. Le nombre de morts sur les routes mauriciennes est ainsi passé à 52 depuis le début de l’année. Quant au chauffeur de taxi, il est également blessé. Il a été soumis à un alcotest ; négatif. On ne sait pas pourquoi il a perdu le contrôle de sa voiture.
MOZAMBIQUE
Le journal « O’païs » rapporte que le ministère mozambicain de la santé lance une nouvelle campagne de distribution de moustiquaires pour protéger la population du paludisme dans la province de Cabo Delgado. C’est la région la plus proche de l’archipel des Comores au nord du Mozambique.
Le problème dans cette région - explique le journal- est que les moustiquaires sont détournées de leur fonction initiale puisque beaucoup de gens s’en servent – non pas pour se protéger des moustiques – mais pour aller à la pêche aux petits poissons.
C’est un véritable risque pour la santé car ces moustiquaires sont imprégnées d’insecticide et peuvent donc rendre les poissons toxiques pour les consommateurs.
Les autorités tirent la sonnette d’alarme auprès des populations côtières pour qu’elles cessent cette pratique.