COMORES
Dans « Al Watwan », Le patronat tire la sonnette d’alarme sur la situation du transport maritime. Le MODEC (Mouvement des entreprises comoriennes, l’équivalent du MEDEF) s’insurge contre les conséquences qu’a eu aux Comores le mouvement social à Mayotte, les conteneurs n’ont pu être déchargés et aucune opération portuaire n’a eu lieu au hub de Longoni. “Afin d’éviter que les conteneurs ne restent à bord pour un voyage complet vers leur point d’origine avec une date de déchargement reportée au 1er août 2017, un plan d’urgence a été mis en place afin d’assurer la continuité du service. Avec une escale ad-hoc à Mombassa, et les coûts que cela représente.
Mohamed Irchadidine, président du Modec, pense qu’il faut revoir le système du transport maritime. Pour lui, ce n’est pas normal qu’un conteneur, parti de Chine, arrive «à Longoni au bout de dix jours» alors que pour le trajet Mayotte-Mutsamudu ou Mayotte-Moroni «on ait à attendre des semaines voire des mois».
En plus des répercussions au niveau du temps, cela impacte aussi les tarifs des produits. “Avec le même conteneur et les mêmes produits, on passe quasiment au double voir au triple de Longoni à Moroni”. Et ces pratiques ont de graves répercussions sur le consommateur
Pour ce dernier, des assises nationales sur le transport dans son ensemble sont nécessaires afin d’y apporter des solutions aussi bien au niveau terrestre, aérien, que maritime et entre les îles.
COMORES
C’est un feu rouge qui fait couler beaucoup d’encre et de salive à Moroni. Installé depuis peu à un croisement à la limite de Moroni et Itsandra , tout près de la route qui mène vers le palais présidentiel de Beit Salaam ; ce feu est très critiqué car il cause des embouteillages. Beaucoup d’automobilistes se demandent qui a eu l’idée de l’installer car la circulation est devenue infernale depuis qu’il est là, alors qu’elle était plus fluide avant. C’est le seul feu rouge des Comores. Quand on dit « feu rouge » c’est une façon de parler par il peut aussi être vert ; quoiqu’une photo parue sur de nombreux sites et sur les réseaux sociaux montre le feu allumé rouge et vert en même temps ; ce qui évidemment est de nature à créer une certaine confusion, voire un danger, pour la circulation.
MADAGASCAR
On prépare le fête nationale du 26 juin, c’est lundi prochain. Une fête au rabais en tout cas sur le plan diplomatique nous dit « Midi-Madagascar ».
« Il n’y aura pas d’invités d’honneur venant de l’étranger. Ils seront représentés par leurs ambassadeurs respectifs accrédités dans la Grande île. Mais pas de chefs d’Etat ni de chefs de gouvernement ».
Le journal s’interroge aussi sur l’attitude des anciens chefs d’Etat malgaches. Vont-ils venir à la grande reception prévue au palais présidentiel de Iavolhoa ?
Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. Ils sont quatre, et on prête aux deux plus jeunes d’entre eux, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, l’intention de repartir à l’assaut de la présidence l’année prochaine.
MADAGASCAR
Au mois de mai dernier un canular avait provoqué la panique à Antananarivo. Une fausse information circulant sur FaceBook annonçant que le tunnel d’Ambanidia s’était effondré. C’est un tunnel routier en plein centre ville que tous ceux qui ont circulé dans Tana connaissent bien. Le plaisantin avait bien fait les choses puisque qu’une photo montrait un nuage de poussière après un soit disant effondrement du tunnel.
Lancée sur facebook le mardi 23 mai, la publication a semé la pagaille dans la capitale. Les sapeurs-pompiers étaient mêmes intervenus sur les lieux, suite à de nombreux appels de recoupements déclenchés par les mythomanes. De leur côté, les Forces armées avaient également envoyé des hommes sur place.
L’utilisateur FaceBook avait été placé en détention préventive le 26, il n’est sorti qu’hier rapporte l’Express ; presqu’un mois en taule pour une mauvaise blague. Son procès aura lieu le 4 juillet.
MAURICE
Le quotidien « le Mauricien » rapporte une situation qui nous rappelle celle de Mayotte à propos des violences en milieu scolaire.
Une adolescente de 16 ans, fréquentant un collège de la capitale a été interpellée pour avoir agressé et injurié un policier.
L’incident est survenu hier, vers 15 h 30, alors qu’un policier était en fonction près d’une gare routière. Une collégienne ses amis de classe avaient un mauvais comportement et utilisaient un langage abusif. Le policier a alors tenté de les rappeler à l’ordre. « La jeune fille est devenue furieuse. Elle a commencé à injurier et à frapper le policier au visage ». D’autres policiers sont arrivés à la rescousse et ils l’ont embarquée dans une ambiance de chaos, les autres collégiens s’en prenant aux policiers.
Une enseignante témoigne au Mauricien : « J’en ai vu des vertes et pas de mûres, des bagarres avec des cutters, des vols à la tire, des collégiens qui se battent pour une cigarette ou parce que l’un a piqué la petite amie de l’autre. Les altercations sont légion. Un conseil, ce n’est pas la peine d’intervenir, vous risqueriez de passer un mauvais quart d’heure ».
« Ils sont de plus en plus difficiles à gérer » dit un autre policier.
TANZANIE
La presse salue la sortie d’un nouveau dictionnaire en Kiswahili. C’est le premier véritable dictionnaire complet. Il a fallu 6 ans de travail pour l’élaborer et rédiger les définitions de 45 500 mots répertoriés.
Le journal « Citizen » rappelle que c’est en 1962, juste après l’indépendance, que le père de la nation Julius Nyerere s’est adressé au parlement en kiswahili ; et c’est devenu la langue officielle l’année suivante.
Le Kiswahili a pris de plus en plus d’ampleur, la presse est à 90% en lanque swahili, mais il manque encore des livres scolaires. Ce dictionnaire est un outil de plus dans le développement de cette langue commune à une grande partie de l’Afrique de l’Est et des grands lacs.
Un autre journal tanzanien « le Daily News » (en anglais celui là) rapporte les propos du 1er ministre Kassim Majaliwa qui a déclaré que ce dictionnaire allait permettre d’enrayer l’appauvrissement du vocabulaire. Il a encouragé les étudiants à perfectionner leur pratique de la langue d’autant que - dit-il - il y a des emplois à la clé. « Il y a une demande de professeurs plus en plus forte dans les pays voisins » explique le 1er ministre.
Dans « Al Watwan », Le patronat tire la sonnette d’alarme sur la situation du transport maritime. Le MODEC (Mouvement des entreprises comoriennes, l’équivalent du MEDEF) s’insurge contre les conséquences qu’a eu aux Comores le mouvement social à Mayotte, les conteneurs n’ont pu être déchargés et aucune opération portuaire n’a eu lieu au hub de Longoni. “Afin d’éviter que les conteneurs ne restent à bord pour un voyage complet vers leur point d’origine avec une date de déchargement reportée au 1er août 2017, un plan d’urgence a été mis en place afin d’assurer la continuité du service. Avec une escale ad-hoc à Mombassa, et les coûts que cela représente.
Mohamed Irchadidine, président du Modec, pense qu’il faut revoir le système du transport maritime. Pour lui, ce n’est pas normal qu’un conteneur, parti de Chine, arrive «à Longoni au bout de dix jours» alors que pour le trajet Mayotte-Mutsamudu ou Mayotte-Moroni «on ait à attendre des semaines voire des mois».
En plus des répercussions au niveau du temps, cela impacte aussi les tarifs des produits. “Avec le même conteneur et les mêmes produits, on passe quasiment au double voir au triple de Longoni à Moroni”. Et ces pratiques ont de graves répercussions sur le consommateur
Pour ce dernier, des assises nationales sur le transport dans son ensemble sont nécessaires afin d’y apporter des solutions aussi bien au niveau terrestre, aérien, que maritime et entre les îles.
COMORES
C’est un feu rouge qui fait couler beaucoup d’encre et de salive à Moroni. Installé depuis peu à un croisement à la limite de Moroni et Itsandra , tout près de la route qui mène vers le palais présidentiel de Beit Salaam ; ce feu est très critiqué car il cause des embouteillages. Beaucoup d’automobilistes se demandent qui a eu l’idée de l’installer car la circulation est devenue infernale depuis qu’il est là, alors qu’elle était plus fluide avant. C’est le seul feu rouge des Comores. Quand on dit « feu rouge » c’est une façon de parler par il peut aussi être vert ; quoiqu’une photo parue sur de nombreux sites et sur les réseaux sociaux montre le feu allumé rouge et vert en même temps ; ce qui évidemment est de nature à créer une certaine confusion, voire un danger, pour la circulation.
MADAGASCAR
On prépare le fête nationale du 26 juin, c’est lundi prochain. Une fête au rabais en tout cas sur le plan diplomatique nous dit « Midi-Madagascar ».
« Il n’y aura pas d’invités d’honneur venant de l’étranger. Ils seront représentés par leurs ambassadeurs respectifs accrédités dans la Grande île. Mais pas de chefs d’Etat ni de chefs de gouvernement ».
Le journal s’interroge aussi sur l’attitude des anciens chefs d’Etat malgaches. Vont-ils venir à la grande reception prévue au palais présidentiel de Iavolhoa ?
Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. Ils sont quatre, et on prête aux deux plus jeunes d’entre eux, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, l’intention de repartir à l’assaut de la présidence l’année prochaine.
MADAGASCAR
Au mois de mai dernier un canular avait provoqué la panique à Antananarivo. Une fausse information circulant sur FaceBook annonçant que le tunnel d’Ambanidia s’était effondré. C’est un tunnel routier en plein centre ville que tous ceux qui ont circulé dans Tana connaissent bien. Le plaisantin avait bien fait les choses puisque qu’une photo montrait un nuage de poussière après un soit disant effondrement du tunnel.
Lancée sur facebook le mardi 23 mai, la publication a semé la pagaille dans la capitale. Les sapeurs-pompiers étaient mêmes intervenus sur les lieux, suite à de nombreux appels de recoupements déclenchés par les mythomanes. De leur côté, les Forces armées avaient également envoyé des hommes sur place.
L’utilisateur FaceBook avait été placé en détention préventive le 26, il n’est sorti qu’hier rapporte l’Express ; presqu’un mois en taule pour une mauvaise blague. Son procès aura lieu le 4 juillet.
MAURICE
Le quotidien « le Mauricien » rapporte une situation qui nous rappelle celle de Mayotte à propos des violences en milieu scolaire.
Une adolescente de 16 ans, fréquentant un collège de la capitale a été interpellée pour avoir agressé et injurié un policier.
L’incident est survenu hier, vers 15 h 30, alors qu’un policier était en fonction près d’une gare routière. Une collégienne ses amis de classe avaient un mauvais comportement et utilisaient un langage abusif. Le policier a alors tenté de les rappeler à l’ordre. « La jeune fille est devenue furieuse. Elle a commencé à injurier et à frapper le policier au visage ». D’autres policiers sont arrivés à la rescousse et ils l’ont embarquée dans une ambiance de chaos, les autres collégiens s’en prenant aux policiers.
Une enseignante témoigne au Mauricien : « J’en ai vu des vertes et pas de mûres, des bagarres avec des cutters, des vols à la tire, des collégiens qui se battent pour une cigarette ou parce que l’un a piqué la petite amie de l’autre. Les altercations sont légion. Un conseil, ce n’est pas la peine d’intervenir, vous risqueriez de passer un mauvais quart d’heure ».
« Ils sont de plus en plus difficiles à gérer » dit un autre policier.
TANZANIE
La presse salue la sortie d’un nouveau dictionnaire en Kiswahili. C’est le premier véritable dictionnaire complet. Il a fallu 6 ans de travail pour l’élaborer et rédiger les définitions de 45 500 mots répertoriés.
Le journal « Citizen » rappelle que c’est en 1962, juste après l’indépendance, que le père de la nation Julius Nyerere s’est adressé au parlement en kiswahili ; et c’est devenu la langue officielle l’année suivante.
Le Kiswahili a pris de plus en plus d’ampleur, la presse est à 90% en lanque swahili, mais il manque encore des livres scolaires. Ce dictionnaire est un outil de plus dans le développement de cette langue commune à une grande partie de l’Afrique de l’Est et des grands lacs.
Un autre journal tanzanien « le Daily News » (en anglais celui là) rapporte les propos du 1er ministre Kassim Majaliwa qui a déclaré que ce dictionnaire allait permettre d’enrayer l’appauvrissement du vocabulaire. Il a encouragé les étudiants à perfectionner leur pratique de la langue d’autant que - dit-il - il y a des emplois à la clé. « Il y a une demande de professeurs plus en plus forte dans les pays voisins » explique le 1er ministre.