COMORES
Les longs jours fériés de l’Aïd sont terminés et la presse reprend du service.
Alwatwan revient justement sur la cérémonie de l’Aïd en présence du chef de l’Etat.
« Rebondissant sur les propos du grand cadi, Saïd Mohamed Athoumani, qui saluait l’œuvre du chef de l’Etat lors des accords de Fomboni qui ont ramené l’archipel, alors en prise avec la crise séparatiste à la réconciliation nationale, Azali Assoumani est revenu sur l’importance de cette discussion nationale qui, selon lui, était la seule issue qui avait été trouvée pour dénouer la crise. “Cette solution était la meilleure, parce qu’elle est le fruit d’un consensus des comoriens.
J’appelle ainsi tous les Comoriens à préserver ces accords, synonymes de paix nationale”, a-t-il insisté. Il a dit par ailleurs sa fierté d’”avoir été au cœur de cet acquis”.
Ces mots ont une résonnance particulière au moment où certains soupçonnent le chef de l’Etat de vouloir mettre fin au système de la « tournante » qui met chaque ile au pouvoir tous les 5 ans. Poudre aux yeux ou réelle volonté sincère de la maintenir de la part d’Azali Assoumani ? L’avenir nous le dira.
Lors de cette cérémonie on a évoqué aussi le thème du « Grand Mariage »
A ce propos, Mohamed Saïd Athoumani, le grand cadi a appelé le gouvernement à réfléchir sur la “grande perte économique” engendrée par le mariage d’aujourd’hui.
“Actuellement, plusieurs Comoriens se trouvent en Tanzanie et à Dubaï pour acheter des marchandises et des bœufs pour le grand mariage. N’est-il pas temps de mener une réflexion pour voir comment tirer profit de tous ces fonds, en provenance en grande partie de la diaspora, pour enrichir le pays ?”, s’est-il interrogé.
Chacun sait que Azali Assoumani n’a pas fait le grand mariage qui confère un statut de notable en Grande Comore.
MADAGASCAR
« Les îles éparses à peine évoquées, les Malagasy n’osent pas insister »
C’est le titre de « Madagascar Tribune au lendemain de la rencontre entre les présidents Hery Rajaonarimampianina et Emmanuel Macron à l’Elysée.
« Selon le communiqué officiel et d’après l’interview que le président malagasy a accordée à radio France internationale, plusieurs sujets ont été évoqués dont la coopération entre les deux pays, le changement climatique, la sécurité des indopakistanais de nationalité française et la question des îles éparses.
Conclusion sur les îles éparses « les discussions devront se poursuivre ». « C’est tout ; donc rien ou presque » écrit le journal. « Apparemment, le côté malagasy n’ose pas trop insister. Même si les Nations Unies ont donné raison à Madagascar sur ce sujet, c’est la France qui occupe et exploite ces îles éparses et les Malagasy n’osent pas trop insister auprès de leur ancien colonisateur.
Donc, en gros avec ce genre de dirigeants ce n’est pas demain que les îles éparses seront rétrocédées à Madagascar. Les revendications des opposants et appels des sociétés civiles de tous bords voire le recours aux Nations unies ne sont que verbiages tant que l’Etat malagasy n’insiste pas auprès de l’Etat français ».
« Au lendemain de la célébration de la fête de l’indépendance, les actes de déstabilisation et de trouble reprennent » écrit « Midi Madagascar ». Hier, une tentative d’attentat à la grenade s’est produite au Ministère du Tourisme. Une tentative ratée puisque la grenade en question n’a pas explosé. Cet engin explosif se trouvait pile sur la place réservée pour le véhicule du ministre Roland Ratsiraka.
Roland Ratsiraka est un fils de l’ancien président Didier Ratsiraka.
La presse malgache annonce également une menace de grève des magistrats. « L’express Mada » rapporte qu’à l’issue de son assemblée générale, le SMM durcit le ton. Il annonce une grève si l’État n’accède pas à leurs revendications d’ici dix jours.
Un appel à Hery Rajaonarimampianina, président de la République, pour qu’il fasse « une déclaration officielle et publique en faveur de l’indépendance de la Justice », a été lancé. Parmi les revendications « la mise en oeuvre de l’indépendance de la Justice par un changement de la composition du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), écartant le président de la République et le ministre de la Justice ». Les magistrats malgaches ont été aux avant postes ces derniers temps, surtout autour de l’affaire Claudine Razaimamonjy, la conseillère présidentielle poursuivie pour corruption.
MADAGASCAR MAURICE
Un rapport du Département d’Etat américain (ministère des affaires étrangères) s’intéresse au trafic d’être humains et deux pays de la région sont pointés du doigt : Madagascar et l’Ile Maurice. Il est reproché aux autorités malgaches de ne rien faire pour empêcher les départs de jeunes femmes malgaches vers les pays du golfe, ou encore au Liban où elles sont souvent traitées en esclaves domestiques voire sexuelles. Même si une liste de pays a été théoriquement établie vers lesquels les jeunes femmes n’ont pas le droit de voyager, le trafic continue indique le journal « L’express de Madagascar
Pour Maurice, l’affaire est évoquée dans « le Mauricien ». Les femmes malgaches transitent souvent à Maurice avant d’aller vers les pays du moyen orient ; mais « des Mauriciens sont également victimes de réseaux de trafic humain en Grande-Bretagne, en Belgique et au Canada ».
SEYCHELLES
C’est la période des fêtes nationales dans la région. Lundi 26 juin c’était Madagascar. Hier jeudi c’était la fête nationale seychelloise. Les Seychelles sont devenues indépendantes de la Grande Bretagne le 29 juin 1976. Comme chaque année la cérémonie a eu lieu au stade de Roche Caïman, sur la côte Est de l’Ile principale de Mahé. Dans son discours le président Danny Faure a salué « le travail, la motivation et la détermination des seychellois qui ont permis les progrès sociaux que nous connaissons ».
Il est vrai que le niveau de vie des Seychelles est élevé comparé à tous les autres pays de la Région. En témoigne d’ailleurs le passeport seychellois qui ouvre les portes de quasiment tous les pays du monde sans visa, contrairement à tous les autres passeports africains.
Mais niveau de vie ne va pas sans coût de la vie.
Une étude vient de classer Victoria aux Seychelles 2ème ville la plus chère d’Afrique. La capitale de l’Angola, Luanda étant toujours la ville la plus chère d’Afrique. Après les Seychelles viennent Ndjamena au Tchad et Kinshasa au Congo Démocratique. La ville la moins chère du continent étant Tunis.
MOZAMBIQUE
La capitale Maputo a vécu au rythme d’une « fashion air » c’est ainsi que les journaux l’écrivent en anglais. On connait la « fashion week » pour la mode vestimentaire ; « la fashion hair » c’est la coiffure. Les meilleurs coiffeurs du pays se sont surpassés dans une série de défilés parfois extravagants qui ont été présenté dans le cadre somptueux de l’Hôtel Polana. Le Polana est un vieil établissement d’architecture coloniale qui surplombe l’océan indien. Les mannequins ont défilé avec de véritables sculptures sur la tête. Pourtant les organisateurs assurent que le thème du salon était de respecter la nature des cheveux et ne pas les abimer avec des produits chimiques. Mais rien n’empêchait de les mélanger avec des plumes, des perles, et toutes sortes d’accessoires. Cette première manifestation a été un succès et l’organisatrice Luisa Pereira annonce dans le journal
« Opaïs » quelque chose d’encore plus grandiose la prochaine fois. BRUNO MINAS
Les longs jours fériés de l’Aïd sont terminés et la presse reprend du service.
Alwatwan revient justement sur la cérémonie de l’Aïd en présence du chef de l’Etat.
« Rebondissant sur les propos du grand cadi, Saïd Mohamed Athoumani, qui saluait l’œuvre du chef de l’Etat lors des accords de Fomboni qui ont ramené l’archipel, alors en prise avec la crise séparatiste à la réconciliation nationale, Azali Assoumani est revenu sur l’importance de cette discussion nationale qui, selon lui, était la seule issue qui avait été trouvée pour dénouer la crise. “Cette solution était la meilleure, parce qu’elle est le fruit d’un consensus des comoriens.
J’appelle ainsi tous les Comoriens à préserver ces accords, synonymes de paix nationale”, a-t-il insisté. Il a dit par ailleurs sa fierté d’”avoir été au cœur de cet acquis”.
Ces mots ont une résonnance particulière au moment où certains soupçonnent le chef de l’Etat de vouloir mettre fin au système de la « tournante » qui met chaque ile au pouvoir tous les 5 ans. Poudre aux yeux ou réelle volonté sincère de la maintenir de la part d’Azali Assoumani ? L’avenir nous le dira.
Lors de cette cérémonie on a évoqué aussi le thème du « Grand Mariage »
A ce propos, Mohamed Saïd Athoumani, le grand cadi a appelé le gouvernement à réfléchir sur la “grande perte économique” engendrée par le mariage d’aujourd’hui.
“Actuellement, plusieurs Comoriens se trouvent en Tanzanie et à Dubaï pour acheter des marchandises et des bœufs pour le grand mariage. N’est-il pas temps de mener une réflexion pour voir comment tirer profit de tous ces fonds, en provenance en grande partie de la diaspora, pour enrichir le pays ?”, s’est-il interrogé.
Chacun sait que Azali Assoumani n’a pas fait le grand mariage qui confère un statut de notable en Grande Comore.
MADAGASCAR
« Les îles éparses à peine évoquées, les Malagasy n’osent pas insister »
C’est le titre de « Madagascar Tribune au lendemain de la rencontre entre les présidents Hery Rajaonarimampianina et Emmanuel Macron à l’Elysée.
« Selon le communiqué officiel et d’après l’interview que le président malagasy a accordée à radio France internationale, plusieurs sujets ont été évoqués dont la coopération entre les deux pays, le changement climatique, la sécurité des indopakistanais de nationalité française et la question des îles éparses.
Conclusion sur les îles éparses « les discussions devront se poursuivre ». « C’est tout ; donc rien ou presque » écrit le journal. « Apparemment, le côté malagasy n’ose pas trop insister. Même si les Nations Unies ont donné raison à Madagascar sur ce sujet, c’est la France qui occupe et exploite ces îles éparses et les Malagasy n’osent pas trop insister auprès de leur ancien colonisateur.
Donc, en gros avec ce genre de dirigeants ce n’est pas demain que les îles éparses seront rétrocédées à Madagascar. Les revendications des opposants et appels des sociétés civiles de tous bords voire le recours aux Nations unies ne sont que verbiages tant que l’Etat malagasy n’insiste pas auprès de l’Etat français ».
« Au lendemain de la célébration de la fête de l’indépendance, les actes de déstabilisation et de trouble reprennent » écrit « Midi Madagascar ». Hier, une tentative d’attentat à la grenade s’est produite au Ministère du Tourisme. Une tentative ratée puisque la grenade en question n’a pas explosé. Cet engin explosif se trouvait pile sur la place réservée pour le véhicule du ministre Roland Ratsiraka.
Roland Ratsiraka est un fils de l’ancien président Didier Ratsiraka.
La presse malgache annonce également une menace de grève des magistrats. « L’express Mada » rapporte qu’à l’issue de son assemblée générale, le SMM durcit le ton. Il annonce une grève si l’État n’accède pas à leurs revendications d’ici dix jours.
Un appel à Hery Rajaonarimampianina, président de la République, pour qu’il fasse « une déclaration officielle et publique en faveur de l’indépendance de la Justice », a été lancé. Parmi les revendications « la mise en oeuvre de l’indépendance de la Justice par un changement de la composition du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), écartant le président de la République et le ministre de la Justice ». Les magistrats malgaches ont été aux avant postes ces derniers temps, surtout autour de l’affaire Claudine Razaimamonjy, la conseillère présidentielle poursuivie pour corruption.
MADAGASCAR MAURICE
Un rapport du Département d’Etat américain (ministère des affaires étrangères) s’intéresse au trafic d’être humains et deux pays de la région sont pointés du doigt : Madagascar et l’Ile Maurice. Il est reproché aux autorités malgaches de ne rien faire pour empêcher les départs de jeunes femmes malgaches vers les pays du golfe, ou encore au Liban où elles sont souvent traitées en esclaves domestiques voire sexuelles. Même si une liste de pays a été théoriquement établie vers lesquels les jeunes femmes n’ont pas le droit de voyager, le trafic continue indique le journal « L’express de Madagascar
Pour Maurice, l’affaire est évoquée dans « le Mauricien ». Les femmes malgaches transitent souvent à Maurice avant d’aller vers les pays du moyen orient ; mais « des Mauriciens sont également victimes de réseaux de trafic humain en Grande-Bretagne, en Belgique et au Canada ».
SEYCHELLES
C’est la période des fêtes nationales dans la région. Lundi 26 juin c’était Madagascar. Hier jeudi c’était la fête nationale seychelloise. Les Seychelles sont devenues indépendantes de la Grande Bretagne le 29 juin 1976. Comme chaque année la cérémonie a eu lieu au stade de Roche Caïman, sur la côte Est de l’Ile principale de Mahé. Dans son discours le président Danny Faure a salué « le travail, la motivation et la détermination des seychellois qui ont permis les progrès sociaux que nous connaissons ».
Il est vrai que le niveau de vie des Seychelles est élevé comparé à tous les autres pays de la Région. En témoigne d’ailleurs le passeport seychellois qui ouvre les portes de quasiment tous les pays du monde sans visa, contrairement à tous les autres passeports africains.
Mais niveau de vie ne va pas sans coût de la vie.
Une étude vient de classer Victoria aux Seychelles 2ème ville la plus chère d’Afrique. La capitale de l’Angola, Luanda étant toujours la ville la plus chère d’Afrique. Après les Seychelles viennent Ndjamena au Tchad et Kinshasa au Congo Démocratique. La ville la moins chère du continent étant Tunis.
MOZAMBIQUE
La capitale Maputo a vécu au rythme d’une « fashion air » c’est ainsi que les journaux l’écrivent en anglais. On connait la « fashion week » pour la mode vestimentaire ; « la fashion hair » c’est la coiffure. Les meilleurs coiffeurs du pays se sont surpassés dans une série de défilés parfois extravagants qui ont été présenté dans le cadre somptueux de l’Hôtel Polana. Le Polana est un vieil établissement d’architecture coloniale qui surplombe l’océan indien. Les mannequins ont défilé avec de véritables sculptures sur la tête. Pourtant les organisateurs assurent que le thème du salon était de respecter la nature des cheveux et ne pas les abimer avec des produits chimiques. Mais rien n’empêchait de les mélanger avec des plumes, des perles, et toutes sortes d’accessoires. Cette première manifestation a été un succès et l’organisatrice Luisa Pereira annonce dans le journal
« Opaïs » quelque chose d’encore plus grandiose la prochaine fois. BRUNO MINAS