Un condensé de l'actualité régionale
COMORES
Une affaire qui vient nous rappeler que les Comores ne sont pas un état laïc. Al Watwan rappelle que c’est cesamedi que le verdict sera rendu dans l’affaire des « dissidents de l’Aid El Kebir ».
« Les accusés ont “bravé” la “fatwa” qui disposait que l’Aïd el Kebir devait être célébrée le samedi 02 et ont prié le 1er septembre. Les onze prévenus sont en prison.
L’affaire commence à faire des vagues. Et des grosses. Les onze prévenus ont quasiment tenu le même argumentaire en brandissant le décret du 23 novembre 2009, lequel a fixé la célébration de l’Aïd el Kabir au lendemain du Anrafat.
Selon eux (et ce décret est toujours en vigueur), ils devaient fêter le vendredi. Et ils citent un verset coranique à l’appui de leur défense.
De son côté le procureur de la République a insisté sur le fait que “seules les autorités pouvaient décider pour tout ce qui concerne la religion”.
Ainsi, le procureur de la République a demandé, au terme des débats, six mois d’emprisonnement pour les “fundi” et imams, cinq mois pour les autres et deux mois pour ceux “ayant regretté d’avoir profané la loi”.
Verdict donc ce samedi dans cette affaire assez inhabituelle.
MAURICE
Des maisons détruites pour faire place au passage du futur métro express entre Port Louis et Curepipe. Cela fait toujours la une des journaux mauriciens qui racontent, photos à l’appui les tensions entre la population des quartiers concernés et les policiers qui essaient de dégager le terrain pour que les travaux puissent commencer. Le quotidien « le Mauricien » raconte qu’une réunion de concertation organisée par un homme d’Eglise a tourné vinaigre près de Port-Louis. Sous les huées du public, trois ministres qui étaient venus y participer ont dû partir précipitamment sous la protection des forces de l’ordre tant la colère était grande.
MADAGASCAR
« L’express de Madagascar » reprend à sa une des informations publiées dans un article de Mayotte 1ère concernant les ressortissants africains qui choisissent de passer par Madagascar pour immigrer clandestinement à Mayotte. « Les personnes en possession de faux papiers ou de documents volés choisissent un trajet qui passe par Madagascar parce qu’il y serait plus facile de se glisser à travers les mailles de la police aux frontières malgaches »,
« Des passagers qui devaient embarquer sur du vol de Corsair Fly à destination de Paris, ont été en effet démasqués à l’enregistrement. Les autorités mahoraises ont réalisé ce coup de filet à l’aéroport de Pamandzi. Les voyageurs en question ont été débarqués pour documents douteux »
« un agent mahorais, arévélé que les passagers dans le collimateur se ruent volontiers vers les policiers métropolitains lors des règlements des contrôles au départ de Mayotte, de telle sorte à dérouter tout contrôle.
Les informations relayées révèlent que les faussaires pensent pouvoir ainsi rouler dans la farine facilement les agents vérificateurs français, pour lesquels la distinction des faciès des habitants des îles à ceux des continentaux africains ne serait pas tâche aisée, au point de confondre un Malgache à un Comorien ou a une toute autre nationalité du vieux continent.
Il arriverait que des individus ne sachent même pas les noms inscrits sur les passeports qu’ils présentent. Parfois même, des personnes qui mesurent à peine 1m 60 présentent au comptoir le passeport de quelqu’un qui culmine à 1m 80.
Lorsque l’imposture est constatée, les personnes incriminées sont placées au Centre de Rétention Administrative avant éloignement.
Une affaire qui vient nous rappeler que les Comores ne sont pas un état laïc. Al Watwan rappelle que c’est cesamedi que le verdict sera rendu dans l’affaire des « dissidents de l’Aid El Kebir ».
« Les accusés ont “bravé” la “fatwa” qui disposait que l’Aïd el Kebir devait être célébrée le samedi 02 et ont prié le 1er septembre. Les onze prévenus sont en prison.
L’affaire commence à faire des vagues. Et des grosses. Les onze prévenus ont quasiment tenu le même argumentaire en brandissant le décret du 23 novembre 2009, lequel a fixé la célébration de l’Aïd el Kabir au lendemain du Anrafat.
Selon eux (et ce décret est toujours en vigueur), ils devaient fêter le vendredi. Et ils citent un verset coranique à l’appui de leur défense.
De son côté le procureur de la République a insisté sur le fait que “seules les autorités pouvaient décider pour tout ce qui concerne la religion”.
Ainsi, le procureur de la République a demandé, au terme des débats, six mois d’emprisonnement pour les “fundi” et imams, cinq mois pour les autres et deux mois pour ceux “ayant regretté d’avoir profané la loi”.
Verdict donc ce samedi dans cette affaire assez inhabituelle.
MAURICE
Des maisons détruites pour faire place au passage du futur métro express entre Port Louis et Curepipe. Cela fait toujours la une des journaux mauriciens qui racontent, photos à l’appui les tensions entre la population des quartiers concernés et les policiers qui essaient de dégager le terrain pour que les travaux puissent commencer. Le quotidien « le Mauricien » raconte qu’une réunion de concertation organisée par un homme d’Eglise a tourné vinaigre près de Port-Louis. Sous les huées du public, trois ministres qui étaient venus y participer ont dû partir précipitamment sous la protection des forces de l’ordre tant la colère était grande.
MADAGASCAR
« L’express de Madagascar » reprend à sa une des informations publiées dans un article de Mayotte 1ère concernant les ressortissants africains qui choisissent de passer par Madagascar pour immigrer clandestinement à Mayotte. « Les personnes en possession de faux papiers ou de documents volés choisissent un trajet qui passe par Madagascar parce qu’il y serait plus facile de se glisser à travers les mailles de la police aux frontières malgaches »,
« Des passagers qui devaient embarquer sur du vol de Corsair Fly à destination de Paris, ont été en effet démasqués à l’enregistrement. Les autorités mahoraises ont réalisé ce coup de filet à l’aéroport de Pamandzi. Les voyageurs en question ont été débarqués pour documents douteux »
« un agent mahorais, arévélé que les passagers dans le collimateur se ruent volontiers vers les policiers métropolitains lors des règlements des contrôles au départ de Mayotte, de telle sorte à dérouter tout contrôle.
Les informations relayées révèlent que les faussaires pensent pouvoir ainsi rouler dans la farine facilement les agents vérificateurs français, pour lesquels la distinction des faciès des habitants des îles à ceux des continentaux africains ne serait pas tâche aisée, au point de confondre un Malgache à un Comorien ou a une toute autre nationalité du vieux continent.
Il arriverait que des individus ne sachent même pas les noms inscrits sur les passeports qu’ils présentent. Parfois même, des personnes qui mesurent à peine 1m 60 présentent au comptoir le passeport de quelqu’un qui culmine à 1m 80.
Lorsque l’imposture est constatée, les personnes incriminées sont placées au Centre de Rétention Administrative avant éloignement.