L’Organisation Mondiale du Tourisme apporte son soutien à Madagascar
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MAURICE
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La lutte contre l’immigration clandestine à l’Ile Maurice est exposée dans un reportage assez spectaculaire du journal « L’express » de Maurice. Sur son site internet, « l’Express » présente une vidéo dans laquelle on suit une opération de la PIO – Passeport and Immigration Office- l’équivalent de notre Police de l’Air et des Frontières. Cela commence à 4 heures du matin avec le départ sur les chapeaux de roue d’un véritable commando de policiers à bord de deux voitures et un minibus. Ils se rendent dans un quartier de la ville de Quatre-Bornes pour aller, sans prévenir, vérifier les papiers des occupants de plusieurs maisons.
Pour que l’effet de surprise soit complet, les policiers ne frappent pas à porte, mais éclairés par une lampe torche ils escaladent silencieusement la façade de la maison pour entrer par une fenêtre du premier étage. Ils sont armés – dit le reportage - de « gourdins », beaucoup plus gros que les matraques habituelles, presqu’une batte de base- ball.
Une fois à l’intérieur, ça ne traine pas, les occupants de la maison dormant sur des matelas par terre sont réveillés brutalement et sommés de montrer leurs papiers.
Et c’est ainsi de maison en maison, dans ce quartier occupé par des ouvriers indiens ou bangadleshi. Ceux qui n’ont pas de papiers sont immédiatement embarqués sans discuter.
C’est un peu plus difficile dans une maison occupée par des africains, des nigérians qui essaient de s’enfuir, mais sont vite rattrapés. Le chef de la police explique que les africains sont en général plus difficile à maîtriser. Bilan de l’opération, 13 sans papiers arrêtés en quelques minutes.
MADAGASCAR
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L’Organisation Mondiale du Tourisme apporte son soutien à Madagascar
C’est le secrétaire général de l’OMT en personne qui s’est rendu dans la grande Ile : le jordanien Taleb Rifai qui dirige cette organisation basée à Madrid qui fait partie du système des Nations Unies. On pourrait penser que le moment est assez mal choisi, mais non : « L’OMT compte démontrer au monde que « l’île aux trésors » peut très bien être visitée, contrairement aux informations décourageantes véhiculées par les médias internationaux » explique le journal « Midi-Madagascar ».
Le ministre du tourisme Roland Ratsiraka a mis en avant les atouts de la Grande-île, en termes d’écotourisme, de tourisme durable et de biodiversité. « Madagascar dispose de 80% d’espèces endémiques. 80% des nourritures trouvées dans le pays sont issues de l’agriculture naturelle, sans utilisation de produit chimique. Avec ces atouts, l’écotourisme et le tourisme villageois connaissent une bonne évolution avec une croissance de 20% en 2016 et certainement un taux record en 2017. Le tourisme de croisière affiche également de bonnes perspectives. Bref, Madagascar peut être visité. L’épidémie de peste commence d’ailleurs à toucher à sa fin », a déclaré le ministre Roland Ratsiraka. « Bref, ces informations positives devraient pouvoir rassurer les touristes étrangers » conclut le journal.
Autre bonne nouvelle : Madagascar progresse dans le « Doing Business » 2018
Le classement « Doing Business » est un outil de la Banque Mondiale qui mesure le climat des affaires, c'est-à-dire tout ce qui concourt à encourager – ou au contraire à décourager – les investisseurs.
On y découvre que Madagascar progresse de 7 points dans l’indice. Cela dit la Grande Ile est encore classée très bas : au 162ème rang mondial. Mais deux réformes, concernant la création d’entreprises et l’obtention de crédits ont permis de gagner ces cinq points.
Madagascar reste classée en dessous des Comores, qui sont au 158ème rang. Il faut bien comprendre que ce ne sont pas les richesses des pays qui sont mesurées, mais les efforts mis en œuvre pour attirer ou maintenir des investissements. La justice, par exemple, fait partie des points faibles de Madagascar pour sécuriser les investisseurs.
Dans le classement de la zone afrique, Maurice est 1ère, loin devant le Rwanda, le Maroc et le Kenya. Dans le bas du tableau on retrouve dans surprise la Somalie.
COMORES
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Une analyse publiée dans le journal comorien « Al Watwan » compare la situation de Mayotte à celle de la Catalogne
Nous avions évoqué il y a quelques jours un communiqué du ministère comorien des affaires étrangères qui apportait son soutien à l’intégrité de l’Etat Espagnol. C’est l’explication de texte, la suite logique, qui est exposée dans le quotidien de Moroni.
« L’indépendance de la République catalane a été proclamée le 27 octobre. Elle a tout de suite provoqué une levée de boucliers dans les principales capitales européennes. Mais la réaction française a particulièrement fait réagir aux Comores. Par la voix de son président, La France affirme ne pas reconnaître cette déclaration pour le respect de l’intégrité territoriale de l’Espagne ».
« Étrange positionnement que celui-là » peut-on lire dans cette analyse
Qui poursuit : « Tout l’argumentaire juridique de la France repose sur l’idée selon laquelle, il faut respecter la volonté des mahorais. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes justifie l’appartenance de Mayotte à la France.
Ainsi, dans le même ordre d’idée, il eût fallu que la France adopte la même analyse pour la Catalogne ».
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La lutte contre l’immigration clandestine à l’Ile Maurice est exposée dans un reportage assez spectaculaire du journal « L’express » de Maurice. Sur son site internet, « l’Express » présente une vidéo dans laquelle on suit une opération de la PIO – Passeport and Immigration Office- l’équivalent de notre Police de l’Air et des Frontières. Cela commence à 4 heures du matin avec le départ sur les chapeaux de roue d’un véritable commando de policiers à bord de deux voitures et un minibus. Ils se rendent dans un quartier de la ville de Quatre-Bornes pour aller, sans prévenir, vérifier les papiers des occupants de plusieurs maisons.
Pour que l’effet de surprise soit complet, les policiers ne frappent pas à porte, mais éclairés par une lampe torche ils escaladent silencieusement la façade de la maison pour entrer par une fenêtre du premier étage. Ils sont armés – dit le reportage - de « gourdins », beaucoup plus gros que les matraques habituelles, presqu’une batte de base- ball.
Une fois à l’intérieur, ça ne traine pas, les occupants de la maison dormant sur des matelas par terre sont réveillés brutalement et sommés de montrer leurs papiers.
Et c’est ainsi de maison en maison, dans ce quartier occupé par des ouvriers indiens ou bangadleshi. Ceux qui n’ont pas de papiers sont immédiatement embarqués sans discuter.
C’est un peu plus difficile dans une maison occupée par des africains, des nigérians qui essaient de s’enfuir, mais sont vite rattrapés. Le chef de la police explique que les africains sont en général plus difficile à maîtriser. Bilan de l’opération, 13 sans papiers arrêtés en quelques minutes.
MADAGASCAR
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L’Organisation Mondiale du Tourisme apporte son soutien à Madagascar
C’est le secrétaire général de l’OMT en personne qui s’est rendu dans la grande Ile : le jordanien Taleb Rifai qui dirige cette organisation basée à Madrid qui fait partie du système des Nations Unies. On pourrait penser que le moment est assez mal choisi, mais non : « L’OMT compte démontrer au monde que « l’île aux trésors » peut très bien être visitée, contrairement aux informations décourageantes véhiculées par les médias internationaux » explique le journal « Midi-Madagascar ».
Le ministre du tourisme Roland Ratsiraka a mis en avant les atouts de la Grande-île, en termes d’écotourisme, de tourisme durable et de biodiversité. « Madagascar dispose de 80% d’espèces endémiques. 80% des nourritures trouvées dans le pays sont issues de l’agriculture naturelle, sans utilisation de produit chimique. Avec ces atouts, l’écotourisme et le tourisme villageois connaissent une bonne évolution avec une croissance de 20% en 2016 et certainement un taux record en 2017. Le tourisme de croisière affiche également de bonnes perspectives. Bref, Madagascar peut être visité. L’épidémie de peste commence d’ailleurs à toucher à sa fin », a déclaré le ministre Roland Ratsiraka. « Bref, ces informations positives devraient pouvoir rassurer les touristes étrangers » conclut le journal.
Autre bonne nouvelle : Madagascar progresse dans le « Doing Business » 2018
Le classement « Doing Business » est un outil de la Banque Mondiale qui mesure le climat des affaires, c'est-à-dire tout ce qui concourt à encourager – ou au contraire à décourager – les investisseurs.
On y découvre que Madagascar progresse de 7 points dans l’indice. Cela dit la Grande Ile est encore classée très bas : au 162ème rang mondial. Mais deux réformes, concernant la création d’entreprises et l’obtention de crédits ont permis de gagner ces cinq points.
Madagascar reste classée en dessous des Comores, qui sont au 158ème rang. Il faut bien comprendre que ce ne sont pas les richesses des pays qui sont mesurées, mais les efforts mis en œuvre pour attirer ou maintenir des investissements. La justice, par exemple, fait partie des points faibles de Madagascar pour sécuriser les investisseurs.
Dans le classement de la zone afrique, Maurice est 1ère, loin devant le Rwanda, le Maroc et le Kenya. Dans le bas du tableau on retrouve dans surprise la Somalie.
COMORES
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Une analyse publiée dans le journal comorien « Al Watwan » compare la situation de Mayotte à celle de la Catalogne
Nous avions évoqué il y a quelques jours un communiqué du ministère comorien des affaires étrangères qui apportait son soutien à l’intégrité de l’Etat Espagnol. C’est l’explication de texte, la suite logique, qui est exposée dans le quotidien de Moroni.
« L’indépendance de la République catalane a été proclamée le 27 octobre. Elle a tout de suite provoqué une levée de boucliers dans les principales capitales européennes. Mais la réaction française a particulièrement fait réagir aux Comores. Par la voix de son président, La France affirme ne pas reconnaître cette déclaration pour le respect de l’intégrité territoriale de l’Espagne ».
« Étrange positionnement que celui-là » peut-on lire dans cette analyse
Qui poursuit : « Tout l’argumentaire juridique de la France repose sur l’idée selon laquelle, il faut respecter la volonté des mahorais. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes justifie l’appartenance de Mayotte à la France.
Ainsi, dans le même ordre d’idée, il eût fallu que la France adopte la même analyse pour la Catalogne ».