Revue de presse régionale

COMORES
Un mauvais virus circule aux Comores, les centres de santé sont pris d’assaut.


« Les centres de santé sont bondés de monde, enfants comme adultes » raconte le journal « Al Watwan », « les salles d’accueil comme les chambres d’hospitalisation sont pleines à craquer. Enfants (en majorité), femmes et hommes. Personne n’est épargné. Les symptômes sont les mêmes pour tout le monde. Fièvre élevée, grippe, toux, céphalée, vomissement et fatigue, douleur au niveau des articulations. Près de trois semaines depuis que les citoyens vivent cette situation, mais personne ne semble savoir de quoi il s’agit. Certains l’appellent épidémie. Si certains médecins pensent qu’il s’agit d’une grippe saisonnière, d’autres refusent de lui donner un nom et réfutent l’idée selon laquelle, ce serait une épidémie. Quant au traitement, il est… symptomatique.

« le responsable national de la surveillance épidémiologique indique que des prélèvements seront faits et envoyés à Madagascar pour analyse.
Selon lui, la maladie qui sévit dans la région de l’océan indien et d’après des échanges qu’il a eus avec des collègues de Mayotte  qui sévit également dans l’île sœur est une grippe de type A H1N1. Il appelle la population à renforcer les mesures d’hygiène.

COMORES
Aux Comores, le comité de pilotage des assises nationales est en place. Il a tenu sa première conférence de presse pour expliquer ce que seront ces assises nationales.


« C’est l’événement le plus important depuis l’indépendance » affirme sans hésiter le président du comité de pilotage, Said Mohamed Sagaf, cité par le journal « Al Watwan ».
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« Toutes les différentes résolutions prises par le pays étaient l’œuvre des politiciens mais que pour une fois, toutes les couches sociales vont prendre part à la destinée du pays ».
« C’est la première fois que les jeunes, les agriculteurs, les pécheurs, les femmes, les oulémas, les notables pour ne citer qu’eux, vont avoir leur mot à dire ».
Tout ce monde va plancher sur 5 thèmes retenus : sont l’édification de l’Etat, la consolidation de la nation, le développement économique, la question de Mayotte et la place des Comores dans le monde.

MADAGASCAR
D’après la presse malgache la question la plus posée à Tuléar est :
« est-ce que tu as de l’eau chez toi ? »


Et la réponse est invariablement : Non. L’eau ne coule plus depuis trois jours dans les robinets de Tuléar. « La cause est qu’une pompe de Jirama est hors d’usage » écrit Midi-Madgascar. « Heureusement la pompe est sous garantie et elle est partie pour Tana par taxi-brousse » explique le directeur de la JIRAMA.
C’est le branle bas de combat pour trouver de l’eau dans la ville et le comble c’est la période la plus chaude de la saison. Les ménages s’interrogent « quand est-ce que notre calvaire va se terminer ? » Déjà avant cette panne sèche, chacun pouvait remplir quelques seaux d’eau entre 20h00 et minuit. Maintenant,  plus rien. Pas même au pied du grand château d’eau de Morafeno. Les commerçants d’eau en bouteille font leur beurre en ce moment. Et ça marche très bien au grand dam de la population en désarroi.

LA REUNION
A la Réunion, on est toujours à la recherche du meilleur moyen de se prémunir des attaques de requins sur les surfeurs. Une étude est lancée sur les électro-répulsifs individuels.


Le Centre de Recherche et d’Appui sur la crise requin cherche à tester divers dispositifs individuels de répulsion des requins, les ingénieurs et chercheurs souhaitent recueillir des infos pratiques de la part des surfeurs qui expérimentent depuis des années ces produits souvent originaires d'Australie ou d'Afrique du Sud. Des produits censés répondre principalement à des attaques de requins blancs. Le CRA compte donc passer dans les prochaines semaines au banc d'essai une kyrielle de répulsifs coûtant de 50 à 700 euros.
Il s'agira surtout de mesurer la portée du champ électromagnétique de chaque produit et d'évaluer leur efficacité en mesurant leur potentiel électrique de répulsion sur le requin-bouledogue. Reste à savoir où les tests seront réalisés et selon quel procédé. Car il faudra bien attirer du bouledogue sans aggraver le risque.

MAURICE
La compagnie Air Mauritius fait des économies de dépenses de personnel. Moins d’hôtesse et de stewards à bord, les personnels navigants s’insurgent.


« L’Express de Maurice » écrit que 75 % des vols décollent avec en moins un ou deux membres du personnel navigant. La plupart des vols vers l’Europe, par exemple, décolleraient avec seulement avec huit membres d’équipage à bord, contre dix habituellement. Et tout récemment, un des vols vers Perth, en Australie, a décollé avec huit membres d’équipage au lieu de neuf. Une situation qui est loin d’enchanter le personnel navigant