Revue de presse régionale

Maurice - Réunion
Le cyclone Berguitta s’approche de la Réunion où l’on est déjà  en alerte Orange. Auparavant, le cyclone est déjà passé non loin de l’île Rodrigues, à 600 km à l’Est de Maurice. A Rodrigues le bilan n’est pas du tout catastrophique.

La presse mauricienne, ainsi que le site réunionnais « Zinfos 974 » disent que la tempête a apporté des pluies fortement attendues par la population qui souffrait depuis longtemps d'une sécheresse sévère. Au point que nombre de Rodriguais avaient mis en place des dispositifs pour recueillir l'eau de pluie...

Finalement, les vents qui étaient d'environ 100 km/h n'ont guère fait de dégâts. Tout juste a-t-on constaté quelques branches d'arbres cassées.
Toutes les routes sont restées praticables.

On remarque surtout que c'est au moment où le centre météorologique mauricien venait de lever l'alerte que les vents les plus violents et les pluies les plus fortes se sont déclenchées, entrainant de nombreux commentaires ironiques sur les réseaux sociaux.

Comores
Encore un naufrage de kwassa à Anjouan, 10 passagers ont été secourus mais on compte 8 disparus.


Cela s’est passé le week-end dernier et c’est rapporté par le journal « Al Watwan » dans son édition d’hier. Les passagers avaient pris le risque d’embarquer malgré une mer très mauvaise, comme celle que l’on a ici en ce moment. Mais la particularité de ce naufrage est que le Kwassa n’allait pas cette fois vers Mayotte, mais vers Moheli.
Les autorités d’Anjouan ont interdit les départs de Kwassa vers n’importe quelle destination en raison des mauvaises conditions météo. Cette interdiction est peu suivie.

Madagascar
Il y a souvent des mauvaises nouvelles provenant de Madagascar avec les cyclones, la peste, l’insécurité et  la corruption. Mais la Grande-Ile a aussi des atouts ; la preuve : elle figure parmi les plus belles destinations du monde selon un magazine américain.


Ce n’est pas n’importe quel titre : le prestigieux « National Geographic Traveler » vient de classer Madagascar à la 11e place des pays incontournables, à plébisciter pour l’année 2018, ce que le fameux magazine américain, une des références du marché des vacances, définit comme étant les « must-see places ». Ce magazine américain le « National Geographic Traveler » invite principalement ses lecteurs à pratiquer l’écotourisme à Madagascar, en découvrant les lémuriens évoluant dans leur habitat naturel ainsi que les efforts de préservation de ces espèces endémiques, menés par les acteurs locaux.
Outre les lémuriens, Madagascar offre aux visiteurs « des paysages magnifiques, que cela soit sur le littoral où les plages magnifiques rivalisent de beauté et de charme, ou bien à l’intérieur de l’île où le spectacle d’une nature variée et authentique ne finit pas d’émerveiller ! »

Seychelles
Les Seychelles se lancent résolument dans l’aquaculture. Une véritable grande ferme d’élevage de poissons est lancée sur l’Ile principale de Mahé


Selon « Seychelles News Agency » cette ferme apportera un approvisionnement constant en poisson, même lorsque la mer est mauvaise. La demande est importante aux Seychelles avec une population en croissance et beaucoup de touristes qui consomment essentiellement du poisson.
On y élèvera des mérous, des vivaneaux, dans des cages immergées. Il y aura également un laboratoire de recherche. Le projet est mené à bien par une société sud-africaine et il est financé par l’Union Européenne.

Tanzanie
En Tanzanie, des compteurs d’eau prépayés vont faire leur apparition à Dar es Salaam.


Ce système est déjà généralisé pour l’électricité. On achète ses unités à l’avance et quand le compteur arrive à zéro, le courant est coupé automatiquement. C’est comme pour les cartes mobiles de téléphone portable. L’entreprise Dawesco qui distribue l’eau à Dar es Salaam annonce l’installation de compteurs prépayés en priorité dans les administrations et  les services publics qui sont les plus mauvais payeurs. Ensuite ce sera chez les particuliers.
Une mesure diversement appréciée. On se souvient qu’en Afrique du Sud, il y a dix ans, les compteurs d’eau prépayés avaient déclenché des contestations et même des émeutes,  et un grand débat national sur l’eau. L’eau est un droit pour tous selon des associations.