COMORES - MAYOTTE
Le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves le Drian a reçu son homologue comorien Mohamed Souef Elamine hier au Quai D’orsay. La rencontre était prévue pour trente minutes, elle a duré plus d’une heure.
Et cela a beaucoup discuté autour de la question des reconduites à la frontière. Pour le moment il n’est pas question pour le gouvernement comorien de revenir sur l’interdiction des reconduites à la frontière, « sauf à quelques conditions » a dit le ministre Souef interrogé par « Al Watwan » : « Il faut que ce soit sur la base du volontariat » dit-il « et qu’il y ait des mesures d’accompagnement pour les gens qui veulent retourner chez eux. Il faut les accompagner depuis Mayotte jusqu’au fin fond de leur localité » déclare le ministre. Il ajoute : « pour fixer les gens chez eux, il faut qu’il y ait des investissements dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’agriculture pour qu’ils se sentent à l’aise en travaillant chez eux ».
Les discussions ne sont donc pas terminées entre français et comoriens. Les deux ministres doivent se revoir.
Un nouveau rendez-vous est prévu le mardi 24 avril. Entre-temps il y aura des consultations du gouvernement auprès des élus mahorais. Les élus qui se trouvaient à Paris hier pour rencontrer le premier ministre n’ont pas encore été associés aux tractations diplomatiques. Pour le Quai d’Orsay il n’est pas question de conclure un quelconque accord avec les Comores sans consulter les mahorais afin d’éviter de rééditer l’épisode de la feuille de route qui avait fait descendre la population mahoraise dans la rue l’année dernière.
LA REUNION
Une embellie sur l’emploi à la Réunion. Plus de 30 000 embauches sont prévues en 2018, surtout dans le secteur des services.
Ce sont les prévisions de Pôle Emploi, rapportées par le Journal de l’Ile de la Réunion. Elles sont bonnes pour cette année, le nombre d’offres d’emploi devrait être supérieur de 9% par rapport à l’année dernière. Dans le secteur privé, qui concentre 53% des besoins en main d'oeuvre, on recherche des ouvriers non-qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des ouvriers agricoles, des secrétaires, des employés de libre-service, des employés de cuisine...
Mais les associations elles aussi recrutent : 24% des besoins de main d'oeuvre concernent des postes de jardiniers, des professionnels de l'animation socio-culturelle...
Dans le public on cherche à recruter des agents d'entretien de locaux, des surveillants d'établissements scolaires, ou encore des employés de cuisine.
LA REUNION
Une forte houle a frappé l’ouest de la Réunion. Les terrasses de restaurant des plages de st Gilles ont particulièrement souffert.
On peut dire que les vagues ont achevé de détruire ces paillotes auxquelles des manifestants s’étaient attaqué il y a dix jours lors d’une manifestation contre l’occupation illicite du littoral. Plusieurs d’entre elles ont été happées par la houle. Des vagues qui faisaient jusqu’à 9 mètres. Pour le collectif de défense du domaine public maritime, cet épisode prouve simplement que la nature reprend ses droits, mais les déchets et les matériaux se retrouvent maintenant dans le lagon", déplore le collectif qui a l’intention de porter plainte pour « non assistance à nature en danger ».
MADAGASCAR
A Madagascar, le port de Tamatave est complètement engorgé. Plus de 2000 containers attendent leurs propriétaires.
Certains de ces containers ont déjà été dédouanés mais restent au niveau du port depuis des années, les propriétaires ne récupérant par leurs marchandises. « Force est donc de constater que le port sert de magasins à certains opérateurs » écrit le journal « Midi-Madagascar ».
Mais ce n’est pas le seul problème : Le volume des marchandises n’a cessé de croitre ces dernières années, la capacité actuelle du port n’est plus adaptée. La gestion des entrées et sorties des camions ainsi que leurs chargements pose aussi un réel souci aux administrateurs. Un seul camion prend plus de 2 heures à être chargé. Des travaux d’agrandissement et de modernisation du port ont été annoncés par le gouvernement. Ils vont durer 8 ans, en partie financés par la coopération japonaise.
Le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves le Drian a reçu son homologue comorien Mohamed Souef Elamine hier au Quai D’orsay. La rencontre était prévue pour trente minutes, elle a duré plus d’une heure.
Et cela a beaucoup discuté autour de la question des reconduites à la frontière. Pour le moment il n’est pas question pour le gouvernement comorien de revenir sur l’interdiction des reconduites à la frontière, « sauf à quelques conditions » a dit le ministre Souef interrogé par « Al Watwan » : « Il faut que ce soit sur la base du volontariat » dit-il « et qu’il y ait des mesures d’accompagnement pour les gens qui veulent retourner chez eux. Il faut les accompagner depuis Mayotte jusqu’au fin fond de leur localité » déclare le ministre. Il ajoute : « pour fixer les gens chez eux, il faut qu’il y ait des investissements dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’agriculture pour qu’ils se sentent à l’aise en travaillant chez eux ».
Les discussions ne sont donc pas terminées entre français et comoriens. Les deux ministres doivent se revoir.
Un nouveau rendez-vous est prévu le mardi 24 avril. Entre-temps il y aura des consultations du gouvernement auprès des élus mahorais. Les élus qui se trouvaient à Paris hier pour rencontrer le premier ministre n’ont pas encore été associés aux tractations diplomatiques. Pour le Quai d’Orsay il n’est pas question de conclure un quelconque accord avec les Comores sans consulter les mahorais afin d’éviter de rééditer l’épisode de la feuille de route qui avait fait descendre la population mahoraise dans la rue l’année dernière.
LA REUNION
Une embellie sur l’emploi à la Réunion. Plus de 30 000 embauches sont prévues en 2018, surtout dans le secteur des services.
Ce sont les prévisions de Pôle Emploi, rapportées par le Journal de l’Ile de la Réunion. Elles sont bonnes pour cette année, le nombre d’offres d’emploi devrait être supérieur de 9% par rapport à l’année dernière. Dans le secteur privé, qui concentre 53% des besoins en main d'oeuvre, on recherche des ouvriers non-qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des ouvriers agricoles, des secrétaires, des employés de libre-service, des employés de cuisine...
Mais les associations elles aussi recrutent : 24% des besoins de main d'oeuvre concernent des postes de jardiniers, des professionnels de l'animation socio-culturelle...
Dans le public on cherche à recruter des agents d'entretien de locaux, des surveillants d'établissements scolaires, ou encore des employés de cuisine.
LA REUNION
Une forte houle a frappé l’ouest de la Réunion. Les terrasses de restaurant des plages de st Gilles ont particulièrement souffert.
On peut dire que les vagues ont achevé de détruire ces paillotes auxquelles des manifestants s’étaient attaqué il y a dix jours lors d’une manifestation contre l’occupation illicite du littoral. Plusieurs d’entre elles ont été happées par la houle. Des vagues qui faisaient jusqu’à 9 mètres. Pour le collectif de défense du domaine public maritime, cet épisode prouve simplement que la nature reprend ses droits, mais les déchets et les matériaux se retrouvent maintenant dans le lagon", déplore le collectif qui a l’intention de porter plainte pour « non assistance à nature en danger ».
MADAGASCAR
A Madagascar, le port de Tamatave est complètement engorgé. Plus de 2000 containers attendent leurs propriétaires.
Certains de ces containers ont déjà été dédouanés mais restent au niveau du port depuis des années, les propriétaires ne récupérant par leurs marchandises. « Force est donc de constater que le port sert de magasins à certains opérateurs » écrit le journal « Midi-Madagascar ».
Mais ce n’est pas le seul problème : Le volume des marchandises n’a cessé de croitre ces dernières années, la capacité actuelle du port n’est plus adaptée. La gestion des entrées et sorties des camions ainsi que leurs chargements pose aussi un réel souci aux administrateurs. Un seul camion prend plus de 2 heures à être chargé. Des travaux d’agrandissement et de modernisation du port ont été annoncés par le gouvernement. Ils vont durer 8 ans, en partie financés par la coopération japonaise.