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MADAGASCAR
L’opposition malgache entre dans son septième jour de mobilisation. Elle réclame la destitution du président de la République. La communauté internationale entre en scène.
La communauté des Etats d’Afrique Australe, la SADEC, a nommé l’ancien président mozambicain Joaquin Chissano médiateur de la crise malgache. Ce n’est pas une première. L’ancien président Chissano est un habitué de ce genre de mission et il connait très bien la classe politique malgache. Déjà hier soir, l’Union Africaine a réuni dans ses locaux d’Antananarivo des représentants du pouvoir et de l’opposition pour essayer d’entamer un dialogue. On s’attend à ce que le président Hery Rajaonarimampianina essaie de s’en sortir en nommant un gouvernement d’union. Mais c’est sa destitution que les partis d’opposition ont demandé à la Cour Constitutionnelle. Ils ont quasiment aucune chance de l’obtenir. Les médiateurs vont essayer de convaincre le pouvoir d’assouplir les lois électorales. Des lois qui empêchent notamment l’ancien président Marc Ravalomanana de se présenter, or il est l’un des challenger les plus redoutables pour le président sortant.
Pendant ce temps, la population continue de se rassembler sur la place du 13 mai au centre de la capitale.
COMORES
Aux Comores, le président Azali Assoumani a tenu un conseil des ministres décentralisé à Mohéli.
Mohéli, la plus petite, la moins peuplée et la moins développée des îles de l’archipel bénéficie d’un investissement très attendu : une nouvelle route de 26 kilomètres pour relier Fomboni la ville principale à Miringoni sur la côte ouest de l’île. Le président Azali a lancé les travaux, juché sur un bulldozer. Le journal « Al Watwan » explique que cette route va permettre d’écouler les productions agricoles de la région, notamment l’ylang-ylang, le girofle et aussi des fruits et légumes.
COMORES
La compagnie « Turkish-Airlines » a obtenu le feu vert pour desservir les Comores à partir du mois de juin.
Désormais, la compagnie aérienne turque, Turkish Airlines, desservira l’Aéroport international Moroni à partir du 18 juin prochain. Elle prévoit trois vols par semaine, les lundis, mercredis et samedis en provenance et à destination d’Istanbul. Istanbul est l’un des plus gros aéroports de correspondance en Europe. Après Kenya Airways et Ethiopian Airlines, Turkish Airlines vient renforcer l’offre de sièges vers l’Europe. Les voyages seront cependant assez longs puisqu’ils passeront tous par les Seychelles. Prudente, la compagnie compte voler jusqu’en septembre et reprendre ensuite en janvier 2019. Entre les deux elles passera des accords avec d’autres compagnies pour acheminer ses clients via Nairobi ou Dar es Salaam.
LA REUNION
Le système d’alerte cyclonique est sans doute à revoir. La ministre des outremers Annick Girardin s’y attèle.
Après les tempêtes Ava et Berguitta en janvier, après le cyclone Dumazile en mars et surtout Fakir au début de cette semaine, tout le monde s'accorde pour dire qu'il y a aujourd'hui urgence à revoir le système d'alerte en vigueur. Mardi dernier, la population de la Réunion a subi l’attaque surprise d’une tempête dévastatrice. Fakir a provoqué des destructions aussi graves que celles d’un cyclone alors qu’il n’y avait pas eu de procédure d’alerte. Météorologues et spécialistes de la protection civile réfléchissent à d’autres procédures. Cela ne concerne pas que la Réunion. La Martinique a elle aussi été récemment dévastée par des trombes d’eau.
L’opposition malgache entre dans son septième jour de mobilisation. Elle réclame la destitution du président de la République. La communauté internationale entre en scène.
La communauté des Etats d’Afrique Australe, la SADEC, a nommé l’ancien président mozambicain Joaquin Chissano médiateur de la crise malgache. Ce n’est pas une première. L’ancien président Chissano est un habitué de ce genre de mission et il connait très bien la classe politique malgache. Déjà hier soir, l’Union Africaine a réuni dans ses locaux d’Antananarivo des représentants du pouvoir et de l’opposition pour essayer d’entamer un dialogue. On s’attend à ce que le président Hery Rajaonarimampianina essaie de s’en sortir en nommant un gouvernement d’union. Mais c’est sa destitution que les partis d’opposition ont demandé à la Cour Constitutionnelle. Ils ont quasiment aucune chance de l’obtenir. Les médiateurs vont essayer de convaincre le pouvoir d’assouplir les lois électorales. Des lois qui empêchent notamment l’ancien président Marc Ravalomanana de se présenter, or il est l’un des challenger les plus redoutables pour le président sortant.
Pendant ce temps, la population continue de se rassembler sur la place du 13 mai au centre de la capitale.
COMORES
Aux Comores, le président Azali Assoumani a tenu un conseil des ministres décentralisé à Mohéli.
Mohéli, la plus petite, la moins peuplée et la moins développée des îles de l’archipel bénéficie d’un investissement très attendu : une nouvelle route de 26 kilomètres pour relier Fomboni la ville principale à Miringoni sur la côte ouest de l’île. Le président Azali a lancé les travaux, juché sur un bulldozer. Le journal « Al Watwan » explique que cette route va permettre d’écouler les productions agricoles de la région, notamment l’ylang-ylang, le girofle et aussi des fruits et légumes.
COMORES
La compagnie « Turkish-Airlines » a obtenu le feu vert pour desservir les Comores à partir du mois de juin.
Désormais, la compagnie aérienne turque, Turkish Airlines, desservira l’Aéroport international Moroni à partir du 18 juin prochain. Elle prévoit trois vols par semaine, les lundis, mercredis et samedis en provenance et à destination d’Istanbul. Istanbul est l’un des plus gros aéroports de correspondance en Europe. Après Kenya Airways et Ethiopian Airlines, Turkish Airlines vient renforcer l’offre de sièges vers l’Europe. Les voyages seront cependant assez longs puisqu’ils passeront tous par les Seychelles. Prudente, la compagnie compte voler jusqu’en septembre et reprendre ensuite en janvier 2019. Entre les deux elles passera des accords avec d’autres compagnies pour acheminer ses clients via Nairobi ou Dar es Salaam.
LA REUNION
Le système d’alerte cyclonique est sans doute à revoir. La ministre des outremers Annick Girardin s’y attèle.
Après les tempêtes Ava et Berguitta en janvier, après le cyclone Dumazile en mars et surtout Fakir au début de cette semaine, tout le monde s'accorde pour dire qu'il y a aujourd'hui urgence à revoir le système d'alerte en vigueur. Mardi dernier, la population de la Réunion a subi l’attaque surprise d’une tempête dévastatrice. Fakir a provoqué des destructions aussi graves que celles d’un cyclone alors qu’il n’y avait pas eu de procédure d’alerte. Météorologues et spécialistes de la protection civile réfléchissent à d’autres procédures. Cela ne concerne pas que la Réunion. La Martinique a elle aussi été récemment dévastée par des trombes d’eau.