J’ai beaucoup donné à cette commune, je n’ai aucun regret, la population a fait son choix et je le respecte.
Roukia Lahadji (alias Hanima Ibrahima) estime qu’elle a perdu logiquement « parce qu’il y a eu alliance de trois contre un ». Elle dit n’avoir rien à reprocher à ses adversaires, « Ils ont fait le travail, ils ont su convaincre ».
La maire de Chirongui veut être cohérente parce qu’elle a toujours trouvé, je cite :
regrettable que certains politiciens s’accrochent et n’acceptent pas les défaites. Des amis ont essayé de me convaincre de déposer un recours, avec 72 voix d’écart c’était possible.Mais je n’ai pas voulu. Le scrutin s’est passé normalement, il faut accepter le résultat.
Retour au travail et à la vie familiale
La maire sortante est fière de certaines des réalisations de son équipe à la mairie :
Le pôle culturel bien sûr, le travail sur l’habitat, les logements sociaux. Il y a un personnel formidable à la mairie, et je fais confiance à mes successeurs. Je ne peux que leur faire confiance puisque le peuple les a choisis.
Roukia Lahadji se réjouit d’avoir plus de temps auprès de sa famille «je pourrai mieux m’occuper de ma mère, de mon mari, de mes proches ». Elle ne se voit pas dans un combat politique futur : « vous savez, je ne suis pas une politicienne, je suis une technicienne, une personne engagée et je resterai une personne engagée ». Il ne faut pas lui parler d’ambitions cantonales, parlementaires, ou autre ; « je n’ai jamais été en quête de pouvoir ».
A 52 ans, la désormais ancienne maire de Chirongui va reprendre son travail de fonctionnaire territoriale, chargée de l’habitat à la CADEMA.