165 cases illégales détruites à Miréréni-Chirongui

La destruction des cases s'est faite avec l'emploi des forces de l'ordre.

Pas de trève pour la lutte contre l'habitat illégal pour la préfecture de Mayotte. Hier, plus de 160 cases illégalement installées ont été détruites dans la commune de Chirongui.

Le préfet de Mayotte Jean-François Colombet a fait l'une de ses priorités la lutte contre l'habitat illégal et indigne. Pendant de nombreuses années, les Mahorais ont dénoncé l'immobilisme de l'etat dans ce domaine. Désormais, la préfecture de Mayotte détruit régulièrement des quartiers informels. Hier, c'est à Miréréni, dans la commune de Chirongui qu'une opération de destructions de cases illégales a eu lieu, en présence du préfet de Mayotte et des élus municipaux.

Jean-François Colombet (à gauche) est venu constater avec les élus de Chirongui le bon déroulement de l'opération de destruction.

Cette opération répond à une situation que connaît le territoire avec des conditions d’habitation irrespectueuses de la dignité humaine et des risques graves pour la salubrité et la sécurité des occupants et les tiers. En outre, la libération du site permettra à la commune de débuter immédiatement les travaux de construction d’un complexe sportif financé par l’État.

Jean-François Colombet, préfet de Mayotte

La plupart des cases illégales étaient construites en tôle.

Ce sont 165 cases qui ont été détruites. Une enquête sociale a été faite au préalable selon la préfecture pour proposer des solutions de relogements temporaires aux occupants. 7 d'entre eux ont accepté, d'autres réflechissent encore. Parmi les occupants, figuraient 66 étrangers en situation irrégulière. Ils ont fait l'objet d'une reconduite à la frontière.