Dans l’éventualité de la construction d’un nouvel aéroport, un site à cheval sur M’Tsangamouji et Bouyouni ( sur la commune voisine de Bandraboua) a été identifié. « Ce serait une chance que l’aéroport se fasse chez nous » dit le maire, « je sais qu’une étude de faisabilité a été faite, mais je n’ai pas plus d’éléments. On attend la réponse du Président de la République ».
Selon l’élu, « un tel investissement porterait l’économie, l’emploi », mais il ajoute : « même si c’est Pamandzi qui est choisi pour la piste longue, je serai fier qu’un tel investissement se fasse à Mayotte ».
Plus proches et réalisables, les projets d’équipements sportifs lui tiennent à cœur. Saïd Maanrifa Ibrahima évoque le futur gymnase départemental, le plateau sportif de Chembenyoumba , « la municipalité a pris l’engagement fort d’être une commune sportive ».
Interrogé sur le fait que le président du Conseil départemental Ben Issa Ousseni soit un enfant de sa localité, le maire indique qu’il en est fier, « mais cela ne veut pas dire que la commune est privilégiée, nous avons des subventions mais pas plus que les autres ».
Enfin, Saïd Maanrifa Ibrahima se montre inquiet d’une éventuelle reprise des barrages routiers à l’image du carrefour Milou pendant la crise, « nous avons beaucoup souffert de ces blocages, je demande qu’on fasse autrement ».