« Tant que l’on ne maîtrise pas la démographie, on ne peut mettre en place des politiques publiques » déclare Saïd Omar Oili,
à la maternité on voit arriver chaque année une nouvelle commune de plus de 10 000 habitants et chaque jour une salle de classe supplémentaire !
Le maire de Dzaoudzi-Labattoir estime que la loi de limitation du droit du sol ne va pas assez loin, « lorsqu’on change la loi, il faut aller jusqu’au bout, et ne pas procéder par petits bouts ». l’élu explique que dans sa commune un quart du budget est consacré aux écoles primaires « pour des enfants dont on sait déjà qu’ils n’auront jamais la nationalité française, on est obligés de les scolariser et une fois arrivés en terminale ils vont rester ici ». Selon lui
Il faudrait reconduire les enfants étrangers avec leurs parents dès la naissance
S’agissant de l’environnement, le maire déplore le service défaillant du SIDEVAM « qui coûte 4,6 millions d’euros par an à l’intercommunalité de petite-terre », il déplore aussi l’absence de réseau d’assainissement des eaux usées « qui pose un problème de santé publique ».
Interrogé sur le projet aéroportuaire, Saïd Omar Oili dit : « on nous balade à droite à gauche pour ne pas faire cette piste longue. On fait trainer les choses pour que cela ne se fasse jamais » Il estime que les élus doivent s'unir et s’engager pour que cette promesse soit réalisée.
Saïd Omar Oili confirme enfin qu’il sera bien candidat aux élections sénatoriales de septembre.