Le Conseil Départemental a décidé de mettre aux enchères trois navires du STM. Les « Salama Djema » 1 et 2, ainsi que le « S 201 », une sorte de ponton flottant. Les acheteurs ont encore cinq jours pour se manifester.
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Il y a plus de trente ans que la « Salama Djema 1 » est dans le lagon de Mayotte.
En 1987, cette barge était ce qui se faisait de plus moderne. Sa sœur, la « Salama Djema 2 » était arrivée 5 ans plus tard. A cette époque Mayotte comptait un peu plus de 70 000 habitants, et chacun se lamentait que l’île était « surpeuplée ». On ne connaissait pas encore les embouteillages.
Les chauffeurs de taxi conduisaient tous les mêmes 4L.
Les voyages vers la « brousse » se faisaient à bord de 404 « bâchées ».
Rares étaient les véhicules particuliers embarqués dans la traversée entre Petite-Terre et Grande-Terre.
Les deux « Salama Djema » ont longtemps suffi à assurer le service en transportant 5 à 6 véhicules à chaque traversée.
On peut rêver d’une barge conduisant des touristes vers le milieu du lagon, le plan incliné servant de plage pour une petite baignade, une promenade en kayak ou en paddle. Des « voulés », des concerts, pourquoi pas des hamacs pour bivouaquer en pleine mer ?
Les idées ne manquent pas mais il va falloir que les investisseurs aient les reins solides car ce n’est pas donné.
Outre le prix d’achat qui avoisinera les 250 000 à 300 000 euros, il faudra en débourser presqu’autant pour la remise en état.
C’est là que le projet compte beaucoup :
investir dans un simple bar-restaurant flottant revient bien moins cher que d’envisager de naviguer et surtout d’embaucher un équipage.
Les enchères sont ouvertes jusqu’au 15 juin à midi auprès de la direction du Service des Transports Maritimes.
Une question demeure : si personne ne se manifeste, que deviendront ces navires ?
En 1987, cette barge était ce qui se faisait de plus moderne. Sa sœur, la « Salama Djema 2 » était arrivée 5 ans plus tard. A cette époque Mayotte comptait un peu plus de 70 000 habitants, et chacun se lamentait que l’île était « surpeuplée ». On ne connaissait pas encore les embouteillages.
Les chauffeurs de taxi conduisaient tous les mêmes 4L.
Les voyages vers la « brousse » se faisaient à bord de 404 « bâchées ».
Rares étaient les véhicules particuliers embarqués dans la traversée entre Petite-Terre et Grande-Terre.
Les deux « Salama Djema » ont longtemps suffi à assurer le service en transportant 5 à 6 véhicules à chaque traversée.
On pourrait les transformer en restaurants flottants.
Les « « Salama Djema » sont devenues obsolètes, mais leurs silhouettes font partie du patrimoine mahorais. Le Conseil Départemental a l’heureuse idée de les valoriser plutôt que de les laisser se transformer en épaves rouillées. On peut tout imaginer à partir de ces bateaux. Pourquoi pas un restaurant flottant ? Ou mieux encore une base de loisirs nautiques navigante ?On peut rêver d’une barge conduisant des touristes vers le milieu du lagon, le plan incliné servant de plage pour une petite baignade, une promenade en kayak ou en paddle. Des « voulés », des concerts, pourquoi pas des hamacs pour bivouaquer en pleine mer ?
Les idées ne manquent pas mais il va falloir que les investisseurs aient les reins solides car ce n’est pas donné.
Outre le prix d’achat qui avoisinera les 250 000 à 300 000 euros, il faudra en débourser presqu’autant pour la remise en état.
C’est là que le projet compte beaucoup :
investir dans un simple bar-restaurant flottant revient bien moins cher que d’envisager de naviguer et surtout d’embaucher un équipage.
Les enchères sont ouvertes jusqu’au 15 juin à midi auprès de la direction du Service des Transports Maritimes.
Une question demeure : si personne ne se manifeste, que deviendront ces navires ?