Il a surtout été question de foncier ce mercredi dans zakwéli avec deux situations bien précises. D'abord celle de Longoni, où des agriculteurs dénoncent l'abattage d'arbre fruitier sur des terrains qu'ils occupent. "Avoir des numéros de SIRET ne veut pas dire que vous êtes des propriétaires coutumiers. Des agricultures ont été reconnus et identifiés. Sur ce foncier là, resté agricole, la zone doit devenir économique. Un travail a été fait par la CAPAM pour les indemniser. Beaucoup d'entre eux ont été indemnisés et son partis, pour ceux qui restent, je ne connais pas leur situation." explique Salime Mdéré. La zone "d'un hectare" doit devenir une plateforme logistique pour une entreprise.
Quand on a pris cette décision, personne n'est venu nous dire, attention on est des occupants coutumiers, c'était en octobre 2021. On ne peut pas continuer à fonctionner comme avant, on doit penser aux projets économiques de nos communes et intercommunalités. On a envoyé une brigade foncière pour constater ce qui se faisait sur le terrain et on va recevoir ses familles là, ses agricultures pour trouver des solutions.
Salime Mdéré, 1e vice-président, chargé de l'Aménagement du territoire, Infrastructures et Foncier
La situation est quasi-identique à Moinatrindri, dans la commune de Bouéni. Cette fois, l'association des habitants du village stipule avoir une autorisation d'occupation temporaire de trois ans après avoir reboisé le site "sur place 100 000 mètres carré sont demandés par l'association, sur ce terrain, on a donné un accord de principe de donner à cinq familles, 5 000 mètres carré. Elles réclament être des occupants coutumiers, les 5 dossier qui font au total 5 000 c'est limitrophe de la route départementale ou de maisons, ça n'a rien à voir avec le terrain de 100 000 mètres carré. Certains se posent cette question quelle est la finalité de cette association là"
Enfin, sur la question du prix des bouteilles d'eau et alors que le conseil départemental s'apprêtent à rétablir un octroi de mer à 5% sur ce produit, Salime Mdéré rappelle que "quand on a décidé d'augmenter le pourcentage de l'octroi de mer sur les bouteilles d'eau, on ne savait que la situation des coupures allaient s’accélérer. Le président est très ouvert sur ces questions là, on n'est pas là pour pénaliser les mahorais."