Au moins de juin dernier le parlement seychellois a adopté une modification de la loi fondamentale permettant aux militaires d’exercer des missions de police nationale, même en dehors d’un éventuel état d’urgence.
Les législateurs veulent ainsi renforcer les moyens d’enquête et de répression contre le trafic de drogue. Un dixième amendement a ainsi été ajouté à la constitution.
Dans les faits cela se serait traduit par des perquisitions brutales dénoncées par le barreau des avocats seychellois et par la commission des droits de l’homme, une instance indépendante du pouvoir politique. La cour constitutionnelle a donc été saisie.
Elle sera amenée à se prononcer cette semaine. En attendant les autorités affirment que les opérations conjointes armée et police se poursuivent.