Le coco de mer, appelé aussi coco-fesse en raison de sa forme plus que suggestive, n’existe qu’aux Seychelles et seulement dans deux îles : Mahé et Praslin. Le programme de préservation donne de bons résultats puisqu’il y en a 45 de plus que lors du dernier recensement de 2004, et aucun de ces arbres n’est mort.
Il fut un temps, jusque dans les années 80 où les touristes pouvaient repartir avec des coco-fesses en souvenir à trois francs six sous, pour épater leurs amis au retour des vacances. Cette période est bien révolue. La règlementation est devenue stricte pour préserver cette noix de coco qui est la plus grosse graine du monde, elle peut peser jusqu’à 20 kilos.
Pour les collectionneurs passionnés, il est toujours possible d’acheter un coco de mer une fois qu’il est tombé, mais muni d’un certificat d’autorisation, et il coûte plusieurs centaines d’euros.
L’histoire de la découverte du coco de mer est étonnante : on en a trouvé pour la première fois au 16è siècle sur les plages des Maldives, et on comprit seulement cent ans plus tard qu’ils ne poussaient pas au fond de la mer, mais avaient dérivé depuis les Seychelles.