La bataille contre la violence, dans et aux alentours des lycées et collèges, est en passe d'être gagnée ; la lutte contre l'immigration clandestine et l'expulsion des sans-papiers semblent, elles, plus difficiles.
La principale revendication des manifestants de la grève générale de mars dernier était la sécurité, spécialement aux abords des établissements scolaires de Mayotte.
Le gouvernement avait, dès la première mission d’Annick Girardin, ministre des Outremers, promis de gros moyens :
Des renforts humains et matériels et la création d’une compagnie départementale de sécurité. De nombreux militaires étaient venus prêter main forte à leurs collègues, en mission régulière sur le département.
D’ailleurs, les manifestants qui tenaient les barrages routiers étaient souvent confrontés à un dilemme : fallait-il laisser passer les gendarmes mobiles qui allaient surveiller les entrées des lycées et collèges ou les bloquer ? Il faut dire qu’un climat de méfiance s’était installé entre les deux parties. En fait ils ont pu circuler.
La situation est-elle sous-contrôle alors ?
Depuis la rentrée, on observe une présence bien visible des forces de l’ordre et des patrouilles fréquentes sur les grands axes routiers de Mayotte et devant les établissements scolaires. Une victoire pour les leaders de la grève générale et pour les autorités.
La crise des reconduites à la frontière, à cause du gouvernement comorien qui refuse de reprendre ses ressortissants chassés de Mayotte, altère quelque peu le succès que constitue ce retour à une sérénité relative, aux alentours des établissements scolaires de l’île.
Et pourtant, ce début de résultat vient tordre le coup de cette théorie qui veut que l'insécurité va de pair avec l'immigration clandestine. Il est vrai que tout ça est encore fragile, mais les faits sont bien là.
Quelle est donc la situation prévaut aujourd’hui ?
Les hommes et les femmes qui sont installés devant "les bureaux des étrangers" à la préfecture de Mayotte depuis des mois ont compris une chose ; c'est parce que des efforts exceptionnels ont été consentis que les résultats sont observés dans la lutte contre les violences aux abords des établissements scolaires. Si les autorités, le gouvernement en l’occurrence, mettent la même énergie pour faire plier Moroni, alors, les portes s'ouvriront pour que les comoriens expulsés de Mayotte rentrent chez eux.
Un résultat qui débloquerait beaucoup de situations car "pas de reconduites, pas de visas", c'est tellement facile à comprendre.
Le gouvernement avait, dès la première mission d’Annick Girardin, ministre des Outremers, promis de gros moyens :
Des renforts humains et matériels et la création d’une compagnie départementale de sécurité. De nombreux militaires étaient venus prêter main forte à leurs collègues, en mission régulière sur le département.
D’ailleurs, les manifestants qui tenaient les barrages routiers étaient souvent confrontés à un dilemme : fallait-il laisser passer les gendarmes mobiles qui allaient surveiller les entrées des lycées et collèges ou les bloquer ? Il faut dire qu’un climat de méfiance s’était installé entre les deux parties. En fait ils ont pu circuler.
La situation est-elle sous-contrôle alors ?
Depuis la rentrée, on observe une présence bien visible des forces de l’ordre et des patrouilles fréquentes sur les grands axes routiers de Mayotte et devant les établissements scolaires. Une victoire pour les leaders de la grève générale et pour les autorités.
La crise des reconduites à la frontière, à cause du gouvernement comorien qui refuse de reprendre ses ressortissants chassés de Mayotte, altère quelque peu le succès que constitue ce retour à une sérénité relative, aux alentours des établissements scolaires de l’île.
Et pourtant, ce début de résultat vient tordre le coup de cette théorie qui veut que l'insécurité va de pair avec l'immigration clandestine. Il est vrai que tout ça est encore fragile, mais les faits sont bien là.
Quelle est donc la situation prévaut aujourd’hui ?
Les hommes et les femmes qui sont installés devant "les bureaux des étrangers" à la préfecture de Mayotte depuis des mois ont compris une chose ; c'est parce que des efforts exceptionnels ont été consentis que les résultats sont observés dans la lutte contre les violences aux abords des établissements scolaires. Si les autorités, le gouvernement en l’occurrence, mettent la même énergie pour faire plier Moroni, alors, les portes s'ouvriront pour que les comoriens expulsés de Mayotte rentrent chez eux.
Un résultat qui débloquerait beaucoup de situations car "pas de reconduites, pas de visas", c'est tellement facile à comprendre.