La SMART a été le théâtre d’affrontements politiques et de combats syndicaux qui ont fini devant les juges. Quelqu’un devra à un moment donné rendre des comptes aux agents.
La question ne se pose même plus, la première société de manutention portuaire de Mayotte est à l’agonie depuis le 1er janvier 2017. Elle n’a plus le marché au port de Longoni.
La dernière action de sauvetage fut cette injonction obtenue par le département contre MCG l'obligeant à travailler avec la SMART jusqu’à la fin de l’année dernière. Elle rassemblait plutôt à un acharnement thérapeutique sur un malade que tout le monde savait condamné.
Cette action de justice a aussi montré les limites des responsables politiques sur le monde économique. Les menaces de renégociation de la délégation de service public ; les pressions d’une grande partie de la société civile et les syndicats, et même l’implication du gouvernement par l’intermédiaire du préfet n’ont rien pu changer.
Il n’est pas question de revenir sur le volet judiciaire du conflit entre la SMART et Mayotte Chanel Gateway. Il s’agit plutôt de revenir sur son volet politique et l’avenir des agents.
La DSP a été attribuée durant le mandat Daniel ZAIDANI avec une majorité de centre plus ou moins droit. Le conflit entre les sociétés SMART et MCG ont éclaté.
Le conseil départemental, anciennement conseil général s'est très vite retrouvé au centre de la tempête. Un syndicaliste remettra en doute les conditions qui ont entouré cette fameuse délégation. La justice le sanctionnera. Sauf que le temps de la justice n’est celui de la politique. La SMART, devient le symbole d’un échec collectif. Et ce n’est pas la sortie d’un candidat aux législatives sur la localisation de ses agents qui va calmer le jeu.
Aux dernières nouvelles, les espoirs des agents sont portés par une délégation de la CGT fédération nationale des ports et docs qui vient d'arriver à Mayotte.
Mais que peut faire le syndicat, si puissant soit-il, que d'assurer la défense des intérêts des salariés?
Au mieux, négocier des sorties honorables, des replacements et des indemnités pour les travailleurs. Ce n’est pas rien, mais cela entérinera l’échec de tous ceux qui se sont impliqués dans ce conflit à un moment donné. Pour ce qui est de la survie de la SMART, une société privée, les syndicats n'y peuvent pas grand chose.
Ce sont les politiques risquent fort de payer eux aussi. Les menaces de sanction viennent déjà du nord contre un candidat aux législatives de juin prochain. Ils seront les prochaines victimes du conflit entre la SMART et Mayotte Channel Gateway.
Longoni, lieu d’affrontement entre les hommes politiques de Mayotte. Et comme en ce qui concerne les promesses, il n'y a pas eu de déficit. Quelqu'un doit rendre des comptes.
La dernière action de sauvetage fut cette injonction obtenue par le département contre MCG l'obligeant à travailler avec la SMART jusqu’à la fin de l’année dernière. Elle rassemblait plutôt à un acharnement thérapeutique sur un malade que tout le monde savait condamné.
Cette action de justice a aussi montré les limites des responsables politiques sur le monde économique. Les menaces de renégociation de la délégation de service public ; les pressions d’une grande partie de la société civile et les syndicats, et même l’implication du gouvernement par l’intermédiaire du préfet n’ont rien pu changer.
Il n’est pas question de revenir sur le volet judiciaire du conflit entre la SMART et Mayotte Chanel Gateway. Il s’agit plutôt de revenir sur son volet politique et l’avenir des agents.
La DSP a été attribuée durant le mandat Daniel ZAIDANI avec une majorité de centre plus ou moins droit. Le conflit entre les sociétés SMART et MCG ont éclaté.
Le conseil départemental, anciennement conseil général s'est très vite retrouvé au centre de la tempête. Un syndicaliste remettra en doute les conditions qui ont entouré cette fameuse délégation. La justice le sanctionnera. Sauf que le temps de la justice n’est celui de la politique. La SMART, devient le symbole d’un échec collectif. Et ce n’est pas la sortie d’un candidat aux législatives sur la localisation de ses agents qui va calmer le jeu.
Aux dernières nouvelles, les espoirs des agents sont portés par une délégation de la CGT fédération nationale des ports et docs qui vient d'arriver à Mayotte.
Mais que peut faire le syndicat, si puissant soit-il, que d'assurer la défense des intérêts des salariés?
Au mieux, négocier des sorties honorables, des replacements et des indemnités pour les travailleurs. Ce n’est pas rien, mais cela entérinera l’échec de tous ceux qui se sont impliqués dans ce conflit à un moment donné. Pour ce qui est de la survie de la SMART, une société privée, les syndicats n'y peuvent pas grand chose.
Ce sont les politiques risquent fort de payer eux aussi. Les menaces de sanction viennent déjà du nord contre un candidat aux législatives de juin prochain. Ils seront les prochaines victimes du conflit entre la SMART et Mayotte Channel Gateway.
Longoni, lieu d’affrontement entre les hommes politiques de Mayotte. Et comme en ce qui concerne les promesses, il n'y a pas eu de déficit. Quelqu'un doit rendre des comptes.