Le ministre des affaires étrangères comorien avait laissé entendre que les armes utilisées contre un vice-président comorien samedi dernier venaient de Mayotte. Il a précisé mercredi que ceux sont des armes qui ont été acheminées de Mayotte à Anjouan lors de la crise séparatiste de 1997.
Le ministre comorien des affaires étrangères a tenu des propos équivoques lors d’une conférence de presse mardi dernier à Moroni. Il a semblé vouloir dire, s’agissant des armes utilisées lors de la tentative d’attentat contre le vice-président Moustadrane samedi dernier à Anjouan, qu’elles provenaient de Mayotte. Mercredi, Souef Mohamed Elamine a nuancé sa déclaration : « les armes qui ont été acheminées à Anjouan à partir de Mayotte, en 1997 n’ont pas été ramassées. »
Au cours de la même conférence, il avait assuré que Mayotte était, pendant longtemps, une base arrière pour les opérations de déstabilisation des Comores. A la question de savoir si cette menace était toujours d’actualité, alors qu’un référendum aura lieu le 30 juillet prochain aux Comores, dans un climat politique tendu, il a répond : « ça ne peut pas se faire maintenant parce qu’il y a une coopération qui est déjà établie, comment dirais-je, entre les autorités françaises et les autorités comoriennes, d’où l’urgence de mettre en place des patrouilles mixtes entre Mayotte et le reste de l’archipel. »
Concernant le référendum lui-même et la crise politique qui en découle, Souef Mohamed Elamine a révélé avoir demandé à la communauté internationale de jouer les facilitateurs auprès de l’opposition. Il est vrai que les organisations internationales, en-tout-cas, l’Union Africaine et la COI, Commission de l’Océan Indien, prônent un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes. Pour l’heure, l’union de l’opposition appelle toujours à son boycott.
Au cours de la même conférence, il avait assuré que Mayotte était, pendant longtemps, une base arrière pour les opérations de déstabilisation des Comores. A la question de savoir si cette menace était toujours d’actualité, alors qu’un référendum aura lieu le 30 juillet prochain aux Comores, dans un climat politique tendu, il a répond : « ça ne peut pas se faire maintenant parce qu’il y a une coopération qui est déjà établie, comment dirais-je, entre les autorités françaises et les autorités comoriennes, d’où l’urgence de mettre en place des patrouilles mixtes entre Mayotte et le reste de l’archipel. »
Concernant le référendum lui-même et la crise politique qui en découle, Souef Mohamed Elamine a révélé avoir demandé à la communauté internationale de jouer les facilitateurs auprès de l’opposition. Il est vrai que les organisations internationales, en-tout-cas, l’Union Africaine et la COI, Commission de l’Océan Indien, prônent un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes. Pour l’heure, l’union de l’opposition appelle toujours à son boycott.
Les précisions du ministre comorien des affaires étrangères