À sa sortie du tribunal à 11h, il est acclamé par la foule venue en masse pour le soutenir aux cris de « libéré ! Libéré, libéré » un drapeau tricolore est brandi par ses amis alors que le policier enchaîne les embrassades avec des membres de sa famille.
Libéré, il va pouvoir regagner son domicile, mais la vice-procureure rappelle qu’il est mis en examen pour faits de violences avec armes et placé sous contrôle judiciaire, le temps que l’enquête suive son cours.
D’après son avocat, Maître Abdel-Lattuf Ibrahim cette procédure est classique : « Le tribunal a besoin de comprendre un certain nombre de choses mais en attendant que tout s’éclaircisse, le juge a préféré effectuer une mise en examen. (…) Tout va dépendre de ce qui ressortira des investigations supplémentaires qui vont être réalisées et à l’issu, on va se représenter à nouveau devant le juge d’instruction et on en saura davantage à ce moment-là ».
Syndicats et policiers se disent soulagés mais pas surpris de la décision du juge. Ils ont fait part de leur satisfaction à travers Djamalidine Djabiri, policier et représentant syndical :
On tient à saluer la mobilisation qu’il y a eu aujourd’hui tant par nos collègues policiers que par la population qui était là pour soutenir un homme qui a protégé sa vie, qui a protégé la vie de sa famille et certainement aussi la vie des riverains.