En septembre 2022, nous étions allés voir Bijor. Il passait son temps à nettoyer son commerce impactant par les travaux du CARIBUS et envahi par la poussière. Il déplorait jusqu'à 40% de pertes. 18 mois après, le 20 juin 2024, nous l'avons retrouvé. Son magasin n'existe plus. Sa santé, elle, s'est dégradée.
La commission d'indemnisation
Autre commerçant impacté, Mohamed Abdoulhoussen plus connu sous le surnom de Djoudjou. Comme Bijor, il n'est pas contre ses travaux "essentiels au développement du département." Il demande seulement à ce que le chantier soit fait dans les règles avec notamment le retour de son arrosage pour limiter la poussière.
Lui a sollicité la commission d'indemnisation mise en place par la CADEMA avouant être passé de 2 500 euros de vente chaque jour avant les travaux à dix fois moins aujourd'hui.
On a présenté les bilans, ils ont refusé nous demandant le bilan complet pour l'année 2023. Finalement on nous a dit non, on fait des indemnisations tous les trois mois mais nous, on ne nous avait rien dit.
Mohamed Abdoulhoussen
Sollicitée, la CADEMA n'a pas souhaité s'exprimer au pied levé.