« On ne peut pas éradiquer la violence d’un coup de baguette magique ! » martèle le préfet au lendemain d’un week-end marqué par de nouveaux affrontements à Combani, des casses de véhicules, une agression à l’arme blanche, et un policier de la PAF blessé par un jet de pierre. « Ce qui compte c’est la persévérance, la constance sur le terrain. C’est ce que font nos gendarmes et nos policiers. On travaille aussi sur la prévention, la présence de médiateurs dans les bus scolaires, c’est cette stratégie qui permet de lutter contre la délinquance ».
Le préfet évoque aussi la marche de samedi à l’initiative des habitants de Mirereni :
« Je regrette qu’il n’y ait pas eu plus de monde à la manifestation contre l’insécurité. J’étais content de voir la population se mobiliser, les gens doivent s’associer » dit-il, insistant sur le bien-fondé du dispositif « voisins vigilants ». « Il faut beaucoup de persévérance, mais attention à ne pas verser dans l’autodéfense » prévient-il, « on risque ainsi de se tromper et de s’en prendre à des gens qui ne sont pas les responsables ».
Thierry Suquet incite les Mahorais à porter plainte pour que des enquêtes judiciaires soient menées. Selon lui, « le taux de présence des forces de police est bon. Je veille à ce qu’il soit maintenu ». « Il n’y a pas d’abandon de Mayotte par la métropole » insiste-t-il.