Enseignant de droit constitutionnel, Thomas M'saïdié explique les raisons pour lesquelles les candidats à l’élection présidentielle doivent présenter 500 signatures d’élus pour être qualifiés par le Conseil Constitutionnel : « Ce système a été instauré avec le suffrage universel pour écarter les candidatures fantaisistes, et limiter le nombre des candidats. On est même passé de 100 à 500 signatures après le scrutin 1974 où il y avait eu inflation du nombre des candidats. Nous avons eu un record en 2002 avec 16 candidats ».
Selon Thomas M'saïdié « le système est perfectible car certains candidatures d’envergure nationale ont été écartées. C’est le cas de Christiane Taubira cette année, cela a été aussi le cas de Jean-Marie le Pen en 1981, de Charles Pasqua en 2002, ou Dominique de Villepin en 2012 ». « Il y a besoin de réformer le système, en garantissant l’anonymat pour les maires… parrainage ne veut pas dire adhésion au programme du candidat ».
Enfin Thomas M'saïdié a résumé ce que représente le Président de la République : « A mes étudiants, j’explique cela avec trois lettres : GAG, Gardien de la Constitution, Arbitre, et Garant de l’intégrité territoriale de la République ».