L’universitaire s’insurge contre un statut « d’Institut National Universitaire » qui est envisagé pour Mayotte : « Nous devons être une université de plein exercice comme à la Réunion, comme en Guyane ou aux Antilles ou encore en Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie. Nous ne voulons pas d’un statut batard. Qu’avons-nous fait de mal pour être méprisés par la République ? »
Thomas Msaidié ajoute que l’on parle constamment du manque d’ingénierie à Mayotte : « c’est l‘université qui crée l’ingénierie. Nous avons ici 60% de la population qui a moins de 20 ans, beaucoup de jeunes veulent faire des études et nous n’avons pas assez de places ».
L’enseignant espère pouvoir en parler à la ministre de l’enseignement supérieur attendue ce jour à Mayotte. Enfin, interrogé sur le faible recrutement des universitaires mahorais, il dit : « Je suis le seul recruté localement. La politique de recrutement doit être revue pour mieux accompagner les docteurs mahorais ».