L’île Rodrigues, on l’appelle « la cendrillon de l’Océan Indien ». La dernière à avoir vu arriver la télévision, les avions, l’internet… À l’écart du monde moderne, ce qui fait tout son charme, Rodrigues prétend maintenant jouer dans la cour des grands.
Le commissaire du tourisme de Rodrigues, Jean-Alain Wong So, est revenu enthousiaste du salon mondial Top Résa. Il annonce des premiers passages de bateaux de croisière. Quatre escales sont prévues d’ici fin décembre. Les visiteurs resteront 36 heures sur l’île.
Une autre échéance est attendue avec impatience : la construction de la piste longue qui permettra aux avions de plus grande capacité, type Boeing 737 ou Airbus A220, de se poser sur l’aéroport de Plaine Corail. Pour le moment Rodrigues n’est desservie que par des appareils à hélices d’Air Mauritius et aussi d’Air Austral depuis St Pierre à la Réunion. L’île se dit ouverte aux investisseurs hôteliers.
Ce battage publicitaire est efficace, car il peut inciter ceux qui aiment les destinations authentiques à s’y rendre très vite avant que Rodrigues ne devienne une île touristique comme les autres.