"L'étiquetage de l'origine des viandes dans les plats préparés, du lait dans les bouteilles et dans les produits laitiers devient obligatoire à compter du 1er avril 2017". A Mayotte c'est la qualité de la viande importée qui est remise en cause.
Les distributeurs d’aliments doivent désormais donner tous les renseignements sur les origines des produits proposés aux clients.
A Mayotte, les consommateurs en sont encore à s’interroger sur la qualité de la viande et la volaille qui sont proposées par les grands distributeurs.
Des ailes de poulet encore couvertes de plumes pour certaines, aux morceaux de viande recomposés. Il y a du boulot. Des contrôles plus stricts permettraient de lever les suspicions qui pèsent sur des produits vendus ici à Mayotte.
Il n’est même pas question de savoir si l’animal a été tué selon le rites musulmans ou pas, mais juste de lever les doutes sur leurs provenances et leur fraîcheur.
Car, les sacs de viande sur lesquels l’on ne peut lire que : « viande sans os », ou, "avec os", posent problème. Ces indications sont insuffisantes.
Les plus « malins » ont compris que quelques mots en arabe écrits sur un emballage attirent forcément l’attention des musulmans majoritaires à Mayotte.
Les services vétérinaires du département font leur travail et tous les distributeurs de la place ne sont pas des empoisonneurs. Mais l’histoire récente de la France a montré que quelquefois, le contenu est différent de ce qui est masqué sur le contenant.
A Mayotte, il est très difficile de faire venir de la viande de Madagascar, pour des raisons sanitaires, selon les autorités. Des démarches ont été menées depuis des années, en vain. Mais, d'un autre côté, les consommateurs de Mayotte évitent de plus en plus en à aller vers la viande surgelée. Ils l’accusent de ne pas être de bonne qualité et d’être source de maladies.
Alors, l’exigence de traçabilité doit très vite étendue au marché de Mayotte.
Et paradoxalement, c’est le poisson qui est vendu à même le sol, le long des routes, à la sorties de la barge ou des villages de pêcheurs qui est réputé sûr. Et pourtant, il y aurait beaucoup à redire sur ces produits.
Cette nouvelle loi applicable à Mayotte est la bienvenue. Mais il y a comme un décalage entre cette nouvelle exigence et les pratiques observées ici.
Et cette phrase sensée être prononcée par un responsable de magasin interroge : « Une viande de meilleure qualité coûterait trop chère pour le mahorais moyen ». Une phrase, si jamais elle a bien été dite, est à rapprocher de l’affirmation de ce président de la Confédération paysanne, lors d’un déplacement à Mayotte, selon qui les ailes de poulets importées dans le département seraient bons juste pour nourrir les cochons.
En somme, la qualité à un prix que les consommateurs du 101ème département français ne sont pas en mesure de payer.
A Mayotte, les consommateurs en sont encore à s’interroger sur la qualité de la viande et la volaille qui sont proposées par les grands distributeurs.
Des ailes de poulet encore couvertes de plumes pour certaines, aux morceaux de viande recomposés. Il y a du boulot. Des contrôles plus stricts permettraient de lever les suspicions qui pèsent sur des produits vendus ici à Mayotte.
Il n’est même pas question de savoir si l’animal a été tué selon le rites musulmans ou pas, mais juste de lever les doutes sur leurs provenances et leur fraîcheur.
Car, les sacs de viande sur lesquels l’on ne peut lire que : « viande sans os », ou, "avec os", posent problème. Ces indications sont insuffisantes.
Les plus « malins » ont compris que quelques mots en arabe écrits sur un emballage attirent forcément l’attention des musulmans majoritaires à Mayotte.
Les services vétérinaires du département font leur travail et tous les distributeurs de la place ne sont pas des empoisonneurs. Mais l’histoire récente de la France a montré que quelquefois, le contenu est différent de ce qui est masqué sur le contenant.
A Mayotte, il est très difficile de faire venir de la viande de Madagascar, pour des raisons sanitaires, selon les autorités. Des démarches ont été menées depuis des années, en vain. Mais, d'un autre côté, les consommateurs de Mayotte évitent de plus en plus en à aller vers la viande surgelée. Ils l’accusent de ne pas être de bonne qualité et d’être source de maladies.
Alors, l’exigence de traçabilité doit très vite étendue au marché de Mayotte.
Et paradoxalement, c’est le poisson qui est vendu à même le sol, le long des routes, à la sorties de la barge ou des villages de pêcheurs qui est réputé sûr. Et pourtant, il y aurait beaucoup à redire sur ces produits.
Cette nouvelle loi applicable à Mayotte est la bienvenue. Mais il y a comme un décalage entre cette nouvelle exigence et les pratiques observées ici.
Et cette phrase sensée être prononcée par un responsable de magasin interroge : « Une viande de meilleure qualité coûterait trop chère pour le mahorais moyen ». Une phrase, si jamais elle a bien été dite, est à rapprocher de l’affirmation de ce président de la Confédération paysanne, lors d’un déplacement à Mayotte, selon qui les ailes de poulets importées dans le département seraient bons juste pour nourrir les cochons.
En somme, la qualité à un prix que les consommateurs du 101ème département français ne sont pas en mesure de payer.