La convention a été signée à Pamandzi, entre l’intercommunalité de Petite-Terre, la Préfecture de Mayotte, l’Association Tifaki Hazi et d’autres partenaires.
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Décrocher un emploi, c’est connu, est souvent synonyme, d’insertion sociale. La communauté des communes de Petite-Terre l’a bien compris.Elle a décidé de tester le travail alternatif payé à la journée, le Tapaj. Ce dispositif a fait ses preuves, dans d’autres régions de France. En proposant des emplois de courtes durées à des jeunes de moins de 25 ans en situation de grandes difficultés dans les deux communes de Petite-Terre, les autorités espèrent les ramener, vers le droit chemin.
Les 10 jeunes retenus pour tester le dispositif TAPAJ ont été repérés par les médiateurs sociaux de l’intercommunalité de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi. Ils sont sujets à des addictions à l’alcool ou stupéfiants et sont inactifs. Il est difficile donc de leur proposer un contrat de travail sur le long terme.
Les 10 jeunes retenus pour tester le dispositif TAPAJ ont été repérés par les médiateurs sociaux de l’intercommunalité de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi. Ils sont sujets à des addictions à l’alcool ou stupéfiants et sont inactifs. Il est difficile donc de leur proposer un contrat de travail sur le long terme.
C’est l’association TIFAKI HAZI qui leur proposera des travaux de nettoyage, de bricolage ou encore de petites constructions, payés 8 euros de de l’heure. Le salaire sera versé dans un compte en banque créé pour l’occasion.L’Etat a mis 54 000 euros dans cette opération teste qui a fourni de bons résultats dans l’hexagone, notamment à Strasbourg.