Un collégien poignardé par un camarade à M'gombani

Collégien
C’est tout le collège de M'gombani qui est sous le choc. Ce lundi en début d’après-midi un élève de sixième a sorti un couteau pour poignarder son camarade. Touchée à l’abdomen, la victime a rapidement été prise en charge. Hospitalisée, sa vie ne serait pas en danger.

Son agresseur, a été interpellé dans la foulée. il s’agit d’un élève de la même classe qui se trouve entre les mains de la police. Tout de suite après les faits tous les élèves de l’établissement étaient confinés le temps de s’assurer qu’il n’y avait plus de danger.

Mais beaucoup sont choqués. ce mardi 9 novembre, une cellule d’écoute sera mise en place pour les élèves et le personnel.

Un jeune arrivé en cours d’année scolaire

Ce fait-divers dans un établissement qui avait cessé de faire la une des journaux interpelle. Que s’est-il passé ?
Selon les premières informations. L’élève serait arrivé avec un couteau pour s’en prendre à une tout autre cible. Mais des collégiens ont remarqué l’arme et ont essayé de le dénoncer auprès d’une enseignante. C’est à ce moment qu’il aurait attaqué l’un d’eux en représailles.

Un geste assumé par l’adolescent. Un comorien arrivé sur l’île il y a deux mois suite à une blessure à l’œil et qui a des difficultés à parler français.
Interrogé sur son parcours, le rectorat est assez flou. Sur son dossier, il est marqué qu’il a 12 ans mais selon le rectorat il serait bien plus âgé. Une analyse doit permettre de déterminer son âge exact.

Notre préoccupation c’est de scolariser ses élèves… demain on va avoir des élèves et des parents choqués

Le recteur

Les mots d’un recteur dépité voire même dépassé par la violence scolaire qui règne sur l’île.

Difficile en effet de mettre en place des fouilles systématiques devant chaque établissement. Comment prévoir qu’un élève rentrerait avec un couteau dans son collège pour s’en prendre à un camarade.
Se pose alors la question des évaluations psychologiques et des enquêtes sur les élèves qui arrivent dans le système scolaire français. Le manque de moyens dans l’éducation nationale permet-il d’accueillir ces jeunes en toute sécurité ?