Un procès fictif initié par les collégiens de Majocavo Lamir au Tribunal judiciaire de Mamoudzou

Un procès fictif initié par les collégiens de Majicavo Lamir au Tribunal judiciaire de Mamoudzou
Le Conseil départemental d’accès au droit de Mayotte a organisé un procès fictif mardi 4 juin dans la salle d’audience A du tribunal judiciaire de Mamoudzou.

Des élèves du collège de Majicavo ont préparé un procès pénal fictif et se sont mis en scène sous l’œil attentif de leurs professeurs. Objet de l’audience : Intrusion de jeunes dans un lycée avec arme blanche.

Les élèves de 4eme du collège de Majocavo se sont préparés toute l’année. C’est dans la peau d’avocats, gendarmes, juges, procureurs,huissier, prévenues et plaignants qu’ils ont produit une audience digne de vraies professionnels au tribunal de Mamoudzou.

« Vivre dans la peau de celui qui décide de la sanction ».

Découvrir les métiers de la justice, c’est l’enjeu de ce procès fictif. « L’objectif est de susciter des vocations. Ils ont préparé ce projet depuis le début de l’année…cela leur permet de vivre dans la peau de celui qui décide de la sanction mais aussi d’avoir l’occasion d’échanger avec des professionnels », déclare Lesly Parison professeur d’histoire au collège de Majicavo Lamir au micro de Mayotte la première.Un projet qui s’inscrit dans le programme scolaire, éducation morale et civique des collégiens. L’enjeu étant de comprendre comment se déroule un procès.


La CDAC au plus près des usagers

« Nos missions sont de permettre aux usagers d’avoir accès au droit…Nous intervenons dans les établissements scolaire pour faire de la prévention sur la délinquance, les délits ou même les crimes…  tout acte qui peut mener à un procès », dévoilé Fatima Mogne chargé de développement du Conseil Départemental d’accès au droit de Mayotte.

Je veux être avocate, c’est pourquoi, j’ai tenu à défendre mon client

Une démarche qui va certainement porter ses fruits puisque Laya Abdou, élève au collège de Majikavo-Lamir a défendu son client qui était accusé de vol de téléphone avec agression dans un établissement scolaire. « C’est une expérience superbe. Je veux être avocate, c’est pourquoi, j’ai tenu à défendre mon client », confie-t-elle au micro de Mayotte la première. Un projet enrichissant qui fera l’objet d’un oral pour ses jeunes de 4ème en fin d’année.