Ce réseau est soupçonné d'avoir organisé l'entrée illégale d'au moins 30 kwassas depuis deux ans, dans le secteur de Kani-Keli. Un travail de plusieurs mois a donc permis ce démantèlement.
La tête du réseau a été condamnée hier à 3 ans de prison ferme, 3000€ d'amende et à une interdiction de territoire de 5 ans.
La préfecture de Mayotte communique sur sa page Facebook :
"En complément des interceptions de kwassas par la police et la gendarmerie, le travail des 20 enquêteurs, policiers et gendarmes, de l'unité LIC de la DTPN permet de démanteler des filières d'immigration clandestine (8 en 2021) et de lutter durablement contre les passeurs.
La connaissance du territoire et des modes d'action des passeurs, leur travail d'écoute et de surveillance a de nouveau conduit les enquêteurs de l'ULIC à démanteler un réseau, sur la base d'un renseignement anonyme. Ce réseau est soupçonné d'avoir organisé l'entrée illégale d'au moins 30 kwassas depuis deux ans, dans le secteur de Kani-Keli."