Une fête de l'Aïd-el-Kebir en famille

Ce groupe d'amis a égorgé un mouton comme le veut la tradition pour l'Aïd-el-Kebir.
L’Aïd-el Kebir, c'est l'occasion pour de nombreux Mahorais en profitent de passer du bon temps avec leur famille à domicile. Mais certains ont tenu à sortir et à se faire plaisir dans les lieux publics de l’île, notamment sur les plages et dans les parcs publics.

Un cadre idyllique, le calme et la convivialité, voilà ce que sont venus chercher ici à Bambo-Ouest, ce groupe d’amis pour célébrer l’Aïd-el-Kebir.

Ici, il n'y a pas de violences, on a choisi de venir ici pour notre voulé car c'est tranquille. On a égorgé un mouton comme cela doit se faire et là on va le manger avec la famille

Mohamed Hamza

 

Et en attendant que le reste de la famille les rejoigne, Mohamed Hamza s’offre une petite balade en bateau sur le lagon.

Mohamed Hamza (de dos) part faire un tour en bateau en attendant que sa famille le rejoigne sur la plage de Bambo-Ouest.

 

Autre lieu, autre ambiance à Dembeni, dans un parc public, quelques pères de famille accompagnent leurs enfants. Ceux-ci profitent des agrès mis à leur disposition.

Les parcs pour enfants sont peu nombreux à Mayotte. Une aubaine pour ces pères de famille à Dembeni pour ce jour de l'Aïd-el-Kebir

C’est vraiment bien pour eux, ils sont contents, ils ne m’embêtent pas. Le seul inconvénient de ce parc, c’est qu’il attire beaucoup de monde qui vient de la commune et même d’ailleurs.

Assani Boina Saïd, père de famille

 

Une journée pour privilégier le lien père-enfant

En venant avec ses enfants, Assani Boina Saïd laisse le champ libre à son épouse pour qu’elle prépare la maison avant de recevoir la famille.
Et il n’est pas le seul, puisqu’aucune maman n’était présente ce matin.

On a l'habitude que quand on voit des enfants, il y a les mamans à côté. Mais maintenant, ça commence à changer. Regardez autour de vous, il n'y a pas de mamans. Les papas commencent à comprendre que dès qu'on a le temps, il faut jouer avec les enfants.

Abdou Boina Mzé, père de famille

Abdou Boina Mzé (en rouge) profite de ce jour férié pour tisser des liens privilégiés avec ses enfants.

Des enfants ravis d’avoir autant d’attention à leur égard. Après tout, l’aïd, c’est aussi l’occasion de leur faire plaisir.